Proche de la Blaquèrerie (dont le nom vient de l’abondance des chênes), sur main droite de la départementale 7, quelques curieuses quilles de rochers attirent l’attention. Martel les a nommées « les petetos » (Les Causses Majeurs, p. 329, 1936).
En réalité, on les appelle « pétontas » (los petountos) : les poupées. Ce sont des rocs pédonculaires dont les deux plus remarquables figurent sur des cartes postales, leurs formes dans la dolomie les ont fait surnommer « Adam et Eve ».
Sur main gauche, le touriste pourra descendre dans un camping naturel. Là, il découvrira des canolas (rues de rochers). Ces terrains pour camper, ombragés de feuillus, sont parfaits pour se reposer.
Reprenons notre route et partons vers le Roc Traucat. Pour cela, direction la Blaquière, sur la gauche de la route, le rocher troué est situé bien en évidence à l’arrière d’un champ.
Au bord de la route qui mène au rocher, une bergerie d’un âge vénérable sert encore d’entrepôt pour des bottes de paille.
D’après une légende, on raconte qu’un mois de juillet les moissonneurs lassés de manger à tous leurs repas un plat de « recuite » crièrent « de la recuite ! toujours de la recuite ! », et lancèrent sur le rocher leurs assiettées finissant par y creuser un passage. D’où le nom de cet avant poste rocheux. La faille peut largement servir d’abri en cas d’intempéries.
Marc Parguel