Attiré depuis son plus jeune âge par le dessin, qu’il soit industriel, topographique ou architectural, c’est à la retraite, à partir de 1993, que Georges Garric s’est consacré à sa passion : la peinture. Il a d’ailleurs présenté quatre expositions à Millau.
Sur les 70 tableaux présentés pour l’exposition « Le peuple de l’herbe » qui se tient jusqu’au 27 juillet à la salle Costantini (place Foch), une vingtaine concerne les insectes.
« J’ai mis le nez dans l’herbe », a avoué l’artiste lors du vernissage, mardi soir. Une façon de nous interpeler et de nous alerter sur l’avenir de notre planète et l’indispensable nécessité de protéger la biodiversité au moment où deux études récentes, une du CNRS et l’autre du Musée d’Histoire Naturelle, montrent qu’environ un tiers des oiseaux ont disparu des campagnes en 20 ans, en grande partie à cause de l’agrochimie (insecticides et herbicides) qui, en éliminant les plantes, élimine aussi les insectes.
Une exposition qui a du sens, qui transmet un message et qui témoigne d’une inquiétude : celle de voir nos enfants et petits-enfants profiter de printemps de plus en plus silencieux.
