Jusqu’au samedi 4 août, l’association A Capell’Art (galerie « 11 rue de la Capelle ») accueille l’artiste montpelliérain Raphaël Ségura.
Né dans la Loire, l’artiste a étudié à Paris après avoir vécu dans le midi. « C’est quand je suis monté à Paris que je me suis réellement senti du midi », avoue-t-il. Alors que sa première passion était la photo, « et éventuellement la sculpture », c’est vers le dessin qu’il se dirige. Devenu professeur d’arts plastiques, il est nommé sur l’île de la Réunion, où il restera 9 ans et se perfectionnera dans la peinture (« avec des toiles très expressionnistes », tendance fauvisme) et la gravure.
Revenu en Métropole, Raphaël Ségura n’arrive plus à peindre. Pendant 5 longues années, rien ne sort de son atelier. « Je me suis remis doucement à la couleur, avec des crayons de couleur », explique-t-il. Il dessine des poupées, au crayon, au fusain… puis il se remet à la peinture.
Beaucoup de paysages méditerranéens, auxquels il essaie de « donner de la poésie », des petits tableaux façon carnets de voyage, ou des grands formats. « Mais j’ai toujours besoin d’un catalyseur, parce que je suis incapable de travailler à partir de l’imagination », confie celui qui se sent être « un artisan de l’image, plutôt d’un artiste ».
A voir jusqu’au 4 août au 11 rue de la Capelle à Millau. Galerie ouverte du mercredi au samedi de 15h à 19h.