Le mouvement des « gilets jaunes » se développe, et d’abord dans les campagnes ou à la périphérie des grandes villes. Au début, il ciblait la « taxe carbone », qui pénalise celles et ceux qui n’ont d’autre choix que de prendre leurs voitures pour se déplacer.
Il mettait en avant les difficultés de celles et ceux qui, malgré leurs bas salaires, doivent prendre leur voiture pour aller chercher une baguette, ou encore pour poster une lettre depuis que leur bureau de poste a fermé.
Au fil des jours, il s’est en fait révélé être un puissant mouvement de colère contre Macron et sa politique. Une politique au service des puissances de l’argent, qui prend aux pauvres pour donner aux riches. Une politique qui taxe le diesel, mais pas le kérosène des avions. Une politique qui n’augmente pas le SMIC, mais qui supprime l’Impôt Sur la Fortune. Une politique qui ferme les hôpitaux, les écoles, les bureaux de postes. Une politique qui taxe les pauvres au nom de l’écologie, mais qui ferme des lignes SNCF et ouvre des aéroports.
Dans les entreprises, dans les services publics comme dans les territoires, le mouvement ouvrier et syndical se bat tous les jours contre la politique de classe de ce gouvernement.
Nous ne découvrons pas cette colère et nous ne sommes pas surpris par elle : nous la partageons. Aussi nous avons décidé de nous engager aux côtés de celles et ceux qui se battent, pour y porter nos revendications, qui bien souvent d’ailleurs sont les mêmes :
- Blocage des prix des marchandises de première nécessité et des loyers !
- Hausse des salaires !
- Justice fiscale : Macron doit rendre l’ISF d’abord !
- Développement des services publics de proximité !
- Développement des transports publics partout : gratuité, ferroutage !
Dans les jours qui viennent, c’est autour de ces revendications que nous proposons de soutenir des blocages, ou des grèves dans les entreprises.
Dès aujourd’hui nous sommes dans la rue : et si on y restait tous.tes ensemble ?
SUD Education Aveyron & Union Syndicale Solidaires