À L’Hospitalet-du-Larzac, il fut un temps où le gardien des terres s’appelait « Loulou ». C’était un magnifique ara au plumage coloré qui régnait sur un parc ornithologique fermé, dans les années 70. De ce joli perroquet, il ne reste aujourd’hui que de beaux souvenirs, et une splendide sculpture à l’entrée du GAEC de Caroline et Laurent Jannet, dignes héritiers d’une histoire familiale et d’une terre chère à leurs cœurs.
C’est le grand-père de Laurent qui, pendant des années, s’est occupé de ce parc ornithologique. À sa fermeture, au début des années 80, ce sont ses parents qui se sont installés en tant que céréaliers sur la propriété familiale.
Après une rencontre avec Caroline et des parcours professionnels différents, l’envie de retourner sur ses terres natales s’est faite de plus en plus forte, jusqu’au jour où, en 2013, ils ont décidé de regagner le Larzac pour y travailler.
Laurent commence à travailler la terre, seul, puis Caroline le rejoint en 2017, pour concrétiser leur projet : faire de la farine bio sur le Larzac. Un choix réalisé par convictions personnelles, et le désir de valoriser leur travail.
Un produit de qualité
En utilisant des procédés de fabrication plus lents que dans l’industrie, plus respectueux des céréales, et un savoir-faire secrètement gardé, ils sont les garants d’un produit bio de qualité.
Leur gamme compte à l’heure actuelle trois farines de blé (blanche, semi-complète et complète) et une farine de Sarrazin, et s’étendra prochainement au seigle, au petit épeautre et au pois chiche.
Ils exercent aujourd’hui en totale autonomie, de la culture au produit fini, et proposent la farine en circuits courts à un tarif unique chez tous les revendeurs.
Le projet de Caroline et Laurent, sur le Larzac réputé dur et hostile, est le témoin que le causse garde sa valeur de terre nourricière et demeure un territoire fertile et d’avenir.