La Professeure Annie Sasco donne une conférence exceptionnelle sur le thème des ondes artificielles (5 G, WIFI, portables, smart city) et leurs conséquences sur notre santé. Elle fera également un point sur les avancées de la recherche dans ce domaine.
Directrice de recherche au Centre International de Recherche contre le Cancer à l’Organisation mondiale de la Santé, experte en épidémiologie des cancers reconnue sur le plan international (voir au verso) la Professeure Annie Sasco a également cosigné « l’Appel international sur le moratoire sur la 5G » dont elle a été la coordonnatrice pour l’Europe.
Elle est intervenue récemment à Copenhague au Parlement danois, au Sénat américain et à la Chambre des Députés italienne pour évoquer les effets des champs électromagnétiques sur l’humain.
Titulaire d’un Doctorat en médecine de l’Université de Bordeaux et de trois diplômes de Harvard aux États-Unis (MPH, SM Epidemiology and Biostatistics, DrPH Epidemiology, Biostatistics and Evaluation), elle est reconnue au niveau international comme experte sur les questions de santé environnementale et d’épidémiologie des cancers.
Elle a travaillé pendant 22 ans au Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Lyon, où elle a fondé et dirigé pendant neuf ans le Programme puis l’Unité de Recherche CIRC d’Épidémiologie pour la Prévention du Cancer.
Elle a aussi été pendant deux ans directrice par intérim du « Programme de contrôle du Cancer de l’OMS », avant de revenir à l’Université de Bordeaux comme directrice de recherche dans une unité INSERM (Institut National de la santé et de la recherche Médicale). Elle possède une habilitation à diriger des Recherches de l’Université de Lyon.
Elle a travaillé sur des dossiers tels que la « viande aux hormones », les perturbateurs endocriniens divers (pesticides, le distilbène), les champs électromagnétiques (téléphonie mobile, lignes à haute tension) et aussi sur le tabac, le cannabis et les problématiques de mondialisation, environnement et communication en prévention des cancers.
Elle fut en 2005 l’une des quatre Françaises nominées dans le cadre du Prix Nobel de la Paix. Elle a été nommée en 2011 par décret interministériel au Haut Conseil des Biotechnologies (OGM) où elle a siégé pendant trois ans.
Ainsi, « Quand on a les titres et les attributions qui vont avec, c’est plus difficile d’être balayée d’un revers de main », prévient-elle.
Aujourd’hui retraitée, elle continue à titre bénévole ses activités et ses combats pour la santé des populations et pour une recherche qui se doit d’être totalement indépendante.
Mercredi 22 janvier à 20h30 salle de la Menuiserie à Millau • Entrez libre
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