Aéroport de Montpellier, un matin hivernal et brumeux. A priori rien de bien réjouissant, sauf que, pour seize plongeurs millavois, c’est jour de départ pour les Antilles.
Direction Pointe-à-Pitre, puis Malendure, en Guadeloupe pour dix jours de plongées, mais pas que… Après le trajet et l’interminable attente pour récupérer les véhicules, l’arrivée se fait de nuit dans un gite dont on devine qu’il domine la mer. On verra demain.
En attendant, c’est l’heure du premier repas et de la première rencontre avec Jocelyne qui assurera la fourniture des repas pendant le séjour en proposant uniquement des plats créoles préparés directement avec les produits de son exploitation… que du bonheur.
La première nuit est courte, décalage horaire oblige, mais au réveil, on découvre une vue imprenable sur la mer des Antilles, la côte sous le vent et les îlets Pigeons. Ces îlets vont devenir leur terrain de jeux, car ils abritent la fameuse réserve Cousteau, haut lieu de la plongée sous-marine et de la préservation des fonds marins.
Au total, 11 plongées sont planifiées avec le club des îlets, dont une de nuit et deux sur les épaves du Franjack et du Gustavia, deux sabliers immergés pour créer des récifs artificiels.
On vous passe les détails de la faune observée tellement la vie sous-marine est riche dans ces eaux tropicales à 29°C. Tortues, langoustes, poissons de toutes tailles et multicolores, un vrai feu d’artifice sous l’œil bienveillant de la statue du Commandant Cousteau.
Mais il serait restrictif de traverser l’Atlantique pour se limiter à la plongée. La Guadeloupe offre une telle diversité de choses à faire et à voir qu’il a fallu choisir. La Soufrière est une évidence. Le volcan toujours actif est à voir, mais il se mérite : quatre heures de randonnée pour en atteindre le sommet et en redescendre.
La plage de Deshaye est elle aussi incontournable, d’autant plus qu’elle se situe à proximité du jardin botanique de la maison de Coluche et pas très loin du musée du Rhum qui vaut bien un petit détour.
Le dernier jour, le groupe va découvrir les îles paradisiaques des Saintes, le meilleur moyen pour se dire qu’il faudra revenir.
Dernière soirée dans les sources d’eau chaude de Bouillante et puis l’aéroport de Pointe-à-Pitre, et puis l’aéroport de Montpellier, un matin hivernal et brumeux… 10 jours plus tard.