Dans le cadre du développement souhaité de consommer davantage de produits bio, il conviendra de favoriser les échanges avec des producteurs locaux, afin que la cuisine centrale puisse élaborer, comme elle le fait déjà sous l’impulsion de Christophe Saint-Pierre et de son adjointe à la cuisine centrale Christelle Sudres-Baltrons, une cuisine de qualité utilisant en majorité des circuits courts.
Le travail de la cuisine centrale a été récompensé par le label Ecocert. Ce label tenait particulièrement à cœur à l’élue en place actuellement, elle a su accompagner la cuisine centrale en lui permettant de gravir les échelons jusqu’à l’obtention du niveau 2.
La cuisine centrale sert aujourd’hui 1200 repas, dont 200, à domicile. Dans un souci de geste écologique, la cuisine centrale veille à utiliser essentiellement des contenants recyclables. Elle a la capacité de couvrir davantage les besoins de la population et pourrait dans un futur proche développer son activité sur les zones industrielles, en adaptant ses structures en conséquence, conformément aux souhaits exprimés par les entreprises et leurs salariés.
La crise sanitaire que nous venons de vivre a permis de vérifier la réactivité et l’efficacité de cette structure en proposant des repas à certains de nos concitoyens dans l’impossibilité de sortir. Ce service de portage sera maintenu et développé dans l’intérêt de nos concitoyens les plus fragiles.
Dans le cadre des circuits courts, nous réfléchissons à la création et à la mise en place d’un marché spécifique réservé aux producteurs locaux respectant une agriculture de qualité. Ce marché viendrait compléter l’offre déjà existante du vendredi.
Dans la continuité de ce qui est fait actuellement, nous veillerons à développer les jardins partagés.
Christine Cambon, Millau En Action