Millau. Une amélioration de la situation au centre hospitalier

Fanny Alméras
Fanny Alméras
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© Millavois.com

La direction des centres hospitaliers sud-aveyronnais a confirmé ce vendredi 4 décembre une stabilisation du nombre d’hospitalisations de cas covid+. Les signaux positifs de la semaine dernière semblent donc se confirmer à l’hôpital de Millau, ainsi que sur Saint-Affrique même si la situation y reste plus tendue.

Au sein de l’établissement millavois, il n’y a plus que six patients « covid+ » dont cinq ont été transférés depuis Saint-Affrique qui malgré des chiffres encourageants, continue d’avoir un taux d’occupation élevé.

Ils sont tous hospitalisés dans les secteurs covid+ SSR (Soins de Suite et Réadaptation) du Puits de Calès qui compte toujours dix lits. Le secteur de médecine a lui été réduit à quatre lits, pour l’heure inoccupés.

Du côté des soignants, ils sont trois à avoir été testés positifs cette semaine, deux sont en arrêt maladie, un est en télétravail. Depuis le début de la seconde vague, le nombre de contaminations chez les professionnels est de 27.

Une activité toujours réduite

L’activité partielle est toujours maintenue pour les urgences et les semi-urgences et l’hôpital continue de fonctionner avec deux blocs opératoires sur le mode d’une prise en charge réduite et de déprogrammation.

Comme le précise Didier Bourdon directeur du centre hospitalier, « les ressources de soins ont été fortement impactées par l’activité covid, et il est important de bien se préparer à la reprise d’une activité de médecine et de chirurgie traditionnelles ».

Un point sera fait mi-décembre pour faire un état des lieux et prendre une décision pour une reprise d’activité début 2021, « une période également nécessaire pour établir les plannings des soignants en fonction de leurs affectations de service ».

« Les professionnels ont fait de gros efforts, on essaie donc d’anticiper pour leur donner les plannings en temps et en heure dans des conditions normales ».

Et demain ?

Si une réflexion est menée sur la réduction des secteurs covid+, ainsi que sur l’assouplissement des mesures dans les Ehpad, parallèlement, on se prépare déjà à l’arrivée des vaccins que les professionnels recommandent surtout aux personnes vulnérables et fragiles. Leur conservation impose des normes très strictes qui nécessitent l’acquisition d’un congélateur réfrigéré à – 80 °C. Le centre hospitalier étudie donc cette possibilité sous différentes formes.

Et si une troisième vague se profilait, les centres hospitaliers sud-aveyronnais travaillent sur une annexe du Plan blanc dédiée à la Covid. Elle déclinerait les actions à mettre en œuvre et les moyens à mobiliser « adaptée à la taille des établissements et à l’architecture des services ».

Son application optimiserait la rapidité d’action et l’efficacité dans la prise en charge des cas de covid+.

Les chiffres sont encourageants, pour autant, l’heure n’est pas au relâchement, les professionnels sont unanimes, « la pandémie n’est pas terminée, il faut rester vigilants et appliquer les consignes pour les fêtes de fin d’année. »

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