Sud-Aveyron. Vers un secteur de médecine covid commun aux deux hôpitaux

Fanny Alméras
Fanny Alméras
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Photo d'archive. Didier Bourdon, administrateur provisoire des centres hospitaliers de Millau et Saint-Affrique et le docteur François Jacob, président de la Commission Médicale d’Etablissement (CME) de Millau.

La pandémie sur le sud-Aveyron semble baisser d’intensité, de ce fait le nombre de patients hospitalisés aussi. Ce constat oriente la direction des hôpitaux  sud-Aveyronnais vers une réflexion sur la diminution du nombre de lits dédiés aux cas de covid+ et une mutualisation de ce service.

Didier Bourdon, le directeur de l’hôpital de Millau l’a confirmé lors de la conférence de presse hebdomadaire du vendredi 11 décembre.

« Si la dynamique de la pandémie reste ce qu’elle est, on aura dans les jours qui viennent un secteur de médecine covid unique pour l’ensemble des deux établissements du sud-Aveyron. Il sera à Saint-Affrique suite à une réflexion commune des deux établissements et de leurs médecins de CME ( Commission Médicale d’Etablissement) . »

Cette décision n’a rien à voir avec la situation épidémiologique de l’un ou l’autre des secteurs géographiques puisque chacun à leur tour, les hôpitaux sont et seront peut-être amenés, selon l’évolution de la situation, à faire face à des clusters.

C’est actuellement le cas pour l’hôpital de Millau qui doit tenir compte du cluster dans l’Ehpad de Rivière sur Tarn et attendre les prochains jours pour en évaluer l’incidence sur l’établissement.

20 patients positifs hospitalisés dans les hôpitaux du Sud-Aveyron

Le point sur le nombre de patients hospitalisés à Millau fait état de sept personnes hospitalisées : un seul malade en zone covid de médecine sur trois lits dédiés et de six malades en SSR (Soins de Suite et de Réadaptation) pour un total de dix lits.

À Saint-Affrique, ils sont treize au total : on comptabilise deux patients (pour huit lits) sur la zone de médecine covid et onze malades (sur 15 lits) sur la zone covid SSR.

Vers une reprise de l’activité programmée

Les premières semaines du mois de janvier pourraient donc voir reprendre l’activité programmée et la plupart des consultations externes sur le sud-Aveyron.

« Nous devons pouvoir adapter l’offre de soins aux besoins de la population ».

À ce sujet, la direction tient à rassurer le public « toutes les mesures sont prises au niveau de l’hygiène dans les établissements pour ne pas véhiculer le virus et la population ne prend pas de risque en allant consulter ».

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