L’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie) et le GNI (Groupement National des Indépendants hôtellerie et restauration) appellent à un grand rassemblement esplanade des Invalides à 13h, lundi 14 décembre à Paris. Une délégation aveyronnaise participera à ce mouvement de contestation.
Ils sont six Millavois à prendre un bus de Rodez et à rejoindre le rassemblement organisé par deux grands syndicats du secteur : Didier Loubat, le président de l’association Horecad, Gregory Becuwe (hôtel-restaurant de la Poste la Cavalerie), Dominique Cambefort et Jacques Condamines (Hôtel Restaurant le Cévenol Millau), Pascal Aigouy (bar restaurant le Club Millau) et Yannick Chopin adhérent Horecad et référent Sud-Aveyronnais et responsable des saisonniers à l’UMIH. Ce dernier ne veut rien lâcher.
« Nous tenons à y participer, pour montrer notre mécontentement, notre incompréhension et notre soutien à la profession : on ira au bout de ce qu’on peut faire et des promesses faites à nos adhérents ! »
Les manifestations se multiplient un peu partout en France depuis quelques semaines pour les professionnels du secteur de l’hôtellerie restauration. Récemment, l’UMIH a déposé une requête auprès du tribunal administratif pour faire annuler le décret du 29 octobre qui interdisait l’ouverture de leurs établissements.
« Le juge des référés au Conseil d’État a rejeté la demande de l’UMIH de réouverture immédiate des restaurants et débits de boissons aux motifs d’un nombre élevé de cas positifs au virus en France et que le mode de transmission se fait principalement par gouttelettes respiratoires, par contact et par voie aéroportée et qu’une distance d’un mètre ne suffit pas à elle seule à limiter la contagion en espace clos. » (UMIH)
La dernière allocution télévisée du 1er ministre Jean Castex n’a pas non plus rassuré les professionnels du secteur puisque la date du 20 janvier demeure hypothétique.
C’est l’incompréhension qui règne dans le milieu et un grand sentiment d’injustice pour tous les professionnels qui ne voient pas le bout du tunnel et commencent à se désespérer : « Nous voulons travailler ».