Les hôpitaux de Millau et de Saint-Affrique ne comptabilisent plus que dix patients « covid + » hospitalisés dans les quatre services dédiés aux patients touchés par l’épidémie.
La direction des centres hospitaliers de Millau et de Saint-Affrique confirme que la diminution du nombre de cas covid + hospitalisés amorcée il y a quelques semaines reste la tendance actuelle.
Avec sept patients à Saint-Affrique (deux en court séjour de médecine et cinq en unité de SSR) et trois à Millau (un en médecine, deux en SSR), Didier Bourdon, Nathalie Peyrottes, Pascale Bauquis et Fabienne Silly ont unanimement confirmé que la situation continuait de s’améliorer, lors d’une conférence de presse jeudi 17 décembre.
Ils expliquent cependant vouloir rester « extrêmement prudents » face au spectre de la troisième vague et « suivre de près la situation dans les Ehpad, notamment à Rivière sur Tarn où un cluster s’est déclaré il y a 15 jours afin de faire face en cas de dégradation soudaine de la situation ».
Concernant le reste des Ehpad, « il n’y a plus aucun cas positif chez les résidents, ainsi que chez le personnel hospitalier Sud-aveyronnais : nous n’avons plus d’agents en arrêt maladie pour un motif de covid ».
Un avenir toujours incertain
Malgré une situation sous contrôle et un nombre de cas de patients positifs qui continue de diminuer, la direction du centre hospitalier « jouera la prudence ». La mutualisation des deux services dédiés aux cas covid entre les deux hôpitaux ne devrait intervenir qu’en début d’année prochaine, et ce, en fonction de l’épidémie après les fêtes de fin d’année.
« Nous patienterons encore jusqu’en début d’année avant de réunir tous les services de covid et attendrons de voir l’évolution de l’Ehpad de rivière sur Tarn également ».
Dans tous les cas, les équipes « se serviront de l’expérience de ces deux premières vagues pour être prêtes à recevoir des patients covid+ dans les services de médecine traditionnelle le cas échéant ».
Des tests pour le personnel des Ehpad
La période qui suivra les fêtes de fin d’année inquiète malgré tout la direction du centre hospitalier qui souhaite prévenir un regain d’épidémie au sein des établissements et surtout dans les Ehpad.
Aussi, dès le 5 janvier, un dépistage massif sera mis en place auprès des professionnels. Il s’agira de tests antigéniques sur les agents des trois sites des Terrasses des Causses et de l’Ehpad de Saint-Affrique.
« On craint un certain brassage pendant les congés, ce dépistage sera très utile pour éviter des risques de contamination ».
Concernant les modalités de vaccination, aucune décision notable n’a pour le moment été actée ; les réunions auront lieu dans les prochains jours pour définir les modalités de diffusion et de conservation du vaccin.
