Le gouvernement Macron poursuit et aggrave la casse de tous les services publics (écoles, santé, hôpitaux, EDF, SNCF, la Poste, le Trésor public, les services administratifs, etc.), largement commencée par les gouvernements précédents.
Tous les ans, ils nous imposent des fermetures de classes avec suppressions de postes, avec toutes sortes de prétextes qui ont pour conséquence l’augmentation des effectifs dans chaque classe, avec des conditions de travail de plus en plus désastreuses pour les élèves et les enseignants et des écarts se creusent pour les élèves en difficulté.
On s’éloigne de plus en plus d’un enseignement de qualité et ce système éducatif contribue à augmenter les inégalités sociales, au lieu de les réduire comme devrait être sa mission. Au total, Millau va perdre sept classes à la rentrée, deux au primaire, deux au collège et trois au lycée.
Au collège, les classes vont passer à 30 élèves en moyenne et au lycée à 36 élèves par classe, selon les syndicats. Des professeurs devront partager leur temps de travail sur différents établissements, en dehors de Millau. Pour les écoles primaires, je me souviens que les municipalités précédentes ont refusé des fermetures de classes et parfois elles se sont même impliquées dans les luttes des parents d’élèves pour les empêcher.
Une municipalité vraiment à gauche, ne doit pas accepter des fermetures de classes et encore moins les cautionner ou les justifier comme je l’ai lu dans un article de presse. Il faut lutter pour gagner une amélioration de la qualité de l’enseignement grâce à des moyens supplémentaires afin d’obtenir la réussite de tous les enfants et l’accès de tous à une réelle égalité des chances dans notre société, grâce à l’éducation nationale.
Comme la santé, l’éducation doit être prioritaire, car il s’agit de l’avenir de nos enfants et de notre pays qui ne doivent pas être sacrifiés au seul profit du fric pour la grande finance comme c’est le cas avec le gouvernement actuel.
Malheureusement « quand on ferme des classes et des écoles, on ouvre des prisons ! » comme l’écrivait le grand Victor Hugo.
Georges Gaubert, enseignant retraité et militant communiste