Depuis mardi 4 mai, les élèves bloquent l’accès de l’établissement suite à l’appel de l’union nationale des lycéens pour un blocage des lycées dès la rentrée du 3 mai.
Estimant que l’ensemble des élèves n’étaient pas logés à la même enseigne et que les inégalités se creusaient de plus en plus, les lycéens réclamaient notamment « le bac en contrôle continu ».
Récemment, le ministre de l’Éducation avait pourtant présenté des aménagements qui ne semblent pas calmer la colère de certains lycéens « estimant que cela ne suffit pas ».
Il avait notamment annoncé que les élèves passeraient normalement l’épreuve de philosophie, mais que la note de contrôle continu serait retenue si elle est meilleure que celle de l’examen.
À Millau, s’ajoute à ce vent de colère une réforme qui fait perdre des heures d’enseignement et des spécialités au lycée Jean Vigo.
Si le mouvement millavois perdure, il commence à diviser. Certains élèves déplorent d’être bloqués devant les grilles de l’entrée et de ne pas pouvoir accéder aux cours. D’autres au contraire se disent prêts à continuer…
