Souvenez-vous. Nous étions le 23 janvier 2017 et notre quotidien régional titrait : Sylvie Ayot, la politique de la chaise vide.
Le titre, on en conviendra, est évocateur. Le sous-titre aussi, qui précise : « l’engagement de la conseillère municipale et communautaire est régulièrement mis en cause, au point que certains s’interrogent sur son avenir. »
Dans l’article, le journaliste évoquait la question d’une élue, question tournant autour de la pertinence de soumettre l’indemnité des élus à leur présence au sein du conseil, qu’il soit municipal ou communautaire. L’absence de Sylvie Ayot aux diverses commissions était aussi évoquée, tout comme, en annexe, en quelque sorte, le fait qu’elle n’avait pas choisi de voter, à la présidence du conseil départemental, pour Jean-François Galliard pourtant son binôme sur le canton de Millau 2.
Aujourd’hui, madame Ayot vient nous dire qu’elle aurait été ostracisée par le président Galliard au Département, alors qu’il lui a laissé toutes ses prérogatives. Et que, pour ce qui est de se mettre en retrait de ses responsabilités, elle n’avait apparemment besoin de personne.
Autre péripétie : il y a trois ans, en juin 2018, madame Ayot a démissionné de ses fonctions d’adjointe à la mairie de Millau, sur fond de désaccord de moralité avec le maire de l’époque, Christophe Saint-Pierre.
Aujourd’hui, ils sont sur la même longueur d’onde.
Désintérêt pour ses mandats, ingratitude et ligne politique fluctuante semblent ainsi caractériser madame Ayot. Les électeurs auront-ils la mémoire courte ?
Miguel Garcia, maire de Veyreau
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