Millau. Pause-café place du Mandarous pour les anti-passe

Fanny Alméras
Fanny Alméras
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© Millavois.com

[dropcap]À[/dropcap] quelques semaines de l’anniversaire des trois ans du mouvement des Gilets jaunes, ils sont « toujours là ». Ils ont une nouvelle fois organisé le rassemblement des anti-passe et avec un collectif citoyen, ont défilé dans les rues de Millau.

Les anti-passe sanitaire se sont retrouvés place Foch ce samedi 16 octobre pour renouveler leur opposition au passe-sanitaire et plus généralement protester contre les dernières mesures gouvernementales qui selon eux « entrainent l’augmentation du coût de la vie ».

« Aujourd’hui, nous sommes là pour exprimer notre inquiétude concernant le passe sanitaire et toutes ces augmentations : gaz, électricité, carburant et beaucoup de produits alimentaires. De plus, depuis le 15 octobre les non-vaccinés sont dans l’obligation de payer leur test PCR pour voyager, boire un café, aller au cinéma, dans leur salle de sport, à la médiathèque… etc. Par contre sans passe sanitaire on peut aller dans les lieux de culte, au tribunal et dans les transports en commun locaux ! »

Vers 14h30, environ 80 manifestants ont pris la direction du Théâtre de la Maison du Peuple pour une première pause musicale.

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Après une deuxième halte devant la médiathèque, le cortège a décidé à l’unanimité de se diriger vers la place du Mandarous pour une action symbolique.

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Ils n’ont pas accès aux restaurants ni aux cafés, qu’à cela ne tienne, ils feront une pause-café quand même. Chacun avait amené de quoi boire ou goûter et c’est sur le bitume de la place que les manifestants se sont offert « le luxe d’un café » à côté des terrasses bondées en cet après-midi ensoleillé.

Samedi prochain, le rassemblement prendra une toute autre tournure puisque le cortège, toujours réuni place Foch se rendra en marchant au centre hospitalier de Millau. Le collectif a décidé d’ouvrir un lit à l’hôpital.

Nous avons fabriqué un lit à roulettes que nous trainerons jusqu’à l’hôpital du Puits de Calès pour défendre le personnel et protester contre la politique de fermeture des lits ».

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