[dropcap]E[/dropcap]ncore un samedi passé à battre le pavé des rues millavoises pour les anti-passe sanitaire qui était environ une soixantaine pour cette 16e semaine de mobilisation.
S’ils sont moins nombreux que lors des premiers rassemblements, parmi les anti-passe, un noyau dur répond toujours présent et ne manque pas d’idées pour dénoncer l’obligation vaccinale et la mise en place du passe sanitaire.
La semaine dernière, ils avaient rempli la boite aux lettres du centre des impôts de faux chèques de 135 € contre « l’état voleur ». La semaine d’avant, ils montaient à pied ouvrir un lit à l’hôpital de Millau. Ce samedi 6 novembre, c’est avec des poussettes qu’ils ont arpenté la ville pour montrer leur inquiétude et alerter la population au sujet de la vaccination pour les enfants.
Il y a quelques jours s’est créé en France un mouvement regroupant uniquement des femmes et appelé « Mamans louves ». Il rassemblerait aujourd’hui « environ 6500 femmes dans le but de créer des rassemblements nationaux et des actions efficaces entre mamans-louves pour reprendre leurs droits de décisions sur le bien-être et l’avenir de leurs enfants ».
Sur fond de revendications contre le passe sanitaire, c’est ce combat qu’ont soutenu aujourd’hui les manifestants millavois.
Nous avons rejoint cette lutte pour défendre et protéger les enfants contre l’obligation du port du masque et la vaccination pour les 12-18 ans et peut-être bientôt pour les 5-11 ans ».
Le traditionnel parcours a croisé la route du théâtre, de la médiathèque et de la place de la Capelle, avant de rejoindre la place Foch, point de départ du rassemblement. Au passage, les manifestants se sont offert une pause café sur le bitume du de la place du Mandarous, eux qui sont privés de terrasses de café. Samedi prochain sera un autre samedi d’action, « ils sont là, ils sont là, ils sont toujours là ».