Les 1er et 2 octobre, Saint-Rome-de-Tarn accueillera la première édition de son festival de la Bande Dessinée. Après la fin du festival Luz’en Bulles dans le village voisin, artistes et bénévoles Saint-Romains participant à l’édition de Saint-Georges de Luzençon ont souhaité prendre la suite en emportant l’événement dans leur village. L’association Crok’arts est née et le festival s’organise.
10 années de festival Luz’en bulles, ce sont des visiteurs ravis de pouvoir rencontrer les auteurs, de pouvoir discuter avec eux et ressentir l’ambiance conviviale qui règne dans le monde de la BD. Ce sont de jeunes talents heureux de pouvoir échanger avec des auteurs, de pouvoir recueillir leurs conseils et de peaufiner leurs carnets d’adresses et leurs coups de crayon. Ce sont aussi des dessinateurs, enchantés de « sortir de leur grotte », nous livre Manu Pottier, alias Manu | ED-H |, président de l’association. « Toute l’année on travaille seul, à la maison. C’est l’occasion de rencontrer du public avant de retourner à nos dessins. »
Face à un accueil aussi positif, les Saint-Romains habitués du festival trouvaient dommage de voir cet événement s’arrêter. Ce sont tout de même 45 jeunes talents qui ont bénéficié d’un tremplin incontestable et 70 auteurs professionnels qui sont venus découvrir la région grâce au seul festival de BD du sud Aveyron. Après de multiples discussions avec les organisateurs de Luz’en Bulles, le feu vert est donné, le festival déménage à Saint-Rome-de-Tarn et se nomme Crok’ ta bulle !
Cette nouvelle édition du festival et tremplin de la BD réserve son lot de nouveautés. « Au-delà des dédicaces organisées à la salle des fêtes, nous avons souhaité intégrer au maximum le festival au village », expliquent les organisateurs. Animations dans les écoles et médiathèques en amont, jeux dans les bars/restaurants du village, à la bibliothèque ou à la salle de cinéma sont autant de moyens de faire vivre le village durant tout un week-end. « Le but de l’association n’est pas seulement l’organisation d’un festival. On aime notre village alors notre envie principale c’est de faire vivre le village toute l’année. »
Côté commune et communauté de communes, l’arrivée de cet événement à Saint-Rome-de-Tarn est une réelle fierté. « La renommée du festival et l’engouement qu’il y avait autour étaient déjà importants, nous n’avons pas hésité à soutenir l’association Crok’arts », conclut Francis Mancino, adjoint au maire.
