Les 20 et 21 octobre derniers, Pont-de-Salars recevait le Congrès de l’ANEM à l’occasion duquel, Jean-François Rousset, député de la 3e circonscription de l’Aveyron , a souhaité adresser un message pour rappeler que « si on s’en empare, notre géographie de montagne est une chance »
« Si on mise dessus, notre géographie de montagne est une chance. Les 20 et 21 octobre derniers, le sud Aveyron a accueilli le Congrès de l’Association Nationale des élus de Montagne à Pont-de-Salars. C’est un symbole et une reconnaissance de la géographie de notre région.
C’est un rappel de l’importance des altitudes et des obstacles du territoire aveyronnais, et notamment du Lévézou. Sans être extraordinaires, ces difficultés ont façonné nos modes de vie et nos activités. Car la géographie est un élément fondamental de notre construction politique, économique et sociale.
Plus que nulle part ailleurs, la notion de ruralité est liée à notre environnement. Ici, jamais nous ne pourrons oublier le cadre qui nous entoure. Ni la terre, ni les paysages, ni les ressources qui les constituent. Chaque jour, on s’y confronte, chaque jour on les façonne.
Par exemple sur les questions de mobilités, chez nous les déplacements sont plus longs et plus difficiles. Mais à défaut de nous faire gagner du temps, nos routes sinueuses donnent à notre pays toute sa splendeur et encouragent chaque année de plus en plus de touristes à venir chez nous. Notre territoire de montagne est une chance et nous devons en valoriser tous les atouts.
C’est le sens de mon engagement au sein de l’ANEM où j’ai été élu comme membre du comité directeur à l’assemblée générale du vendredi 21 octobre. Depuis la période covid, nos espaces naturels sont devenus une force d’attraction.
Charge à nous d’en profiter pour en faire un levier d’attractivité au service de notre économie et du bien-vivre dans nos territoires. Bien au-delà du tourisme, je pense aussi au sujet des énergies qui fait la une de l’actualité : que ce soit l’hydraulique, l’éolien, le photovoltaïque ou l’énergie-bois, nous avons une ressource abondante utile pour donner à nos entreprises un avantage compétitif important. C’est un excellent moyen de continuer de faire de l’Aveyron un territoire en pointe sur le développement durable.
Pour le dire en peu de mots, j’ai la conviction qu’en tenant pour acquises les caractéristiques de notre géographie, on s’ouvre la possibilité de sublimer nos difficultés. Que ce soit sur la santé, l’agriculture, la mobilité ou encore le développement économique, notre région est une chance et nous devons travailler ensemble pour construire son avenir. C’est pourquoi j’ai accepté de prendre part aux travaux de l’ANEM afin de promouvoir le partage et le développement de solutions qui correspondent à nos spécificités géographiques ».
