« Jusqu’à aujourd’hui, cela s’est produit à plusieurs reprises, puis au dernier moment on trouvait le professionnel manquant et ça ne fermait pas. Aujourd’hui, on y est, déplore Corinne Mora, syndicaliste CGT à l’hôpital de Millau. On a pressé le citron, et voilà, on en est là. Cela illustre bien la fragilité du système. »
Elle a annoncé elle-même la mauvaise nouvelle en prenant le micro lors de la manifestation organisée par la CGT à 17h30 devant la sous-préfecture : « On a eu un mail en fin de matinée où on nous dit que, faute d’anesthésiste, le service de la maternité va fermer pour deux ou trois jours. Et le service de chirurgie aussi ».
Les patients orientés vers Saint-Affrique ou Rodez
« Suite à un défaut de médecin anesthésiste pour la garde du dimanche 13 novembre à 8h30 au lundi 14 novembre 8h30, j’ai le regret de vous annoncer que la maternité du centre hospitalier de Millau ne pourra plus accueillir de patientes à compter du samedi 12 novembre à 8h30 afin de ne pas admettre de patientes en travail qui risqueraient d’accoucher sans la présence d’un anesthésiste, et ce jusqu’au lundi 14 novembre à 8h30 », explique la direction du centre hospitalier de Millau dans le fameux mail.
Les urgences chirurgicales du centre hospitalier de Millau ne pourront plus admettre de patients à compter du samedi 12 novembre à minuit, voire avant en fonction des prises en charge, et jusqu’au lundi 14 novembre à 8h30.
« La responsabilité de l’unité des soins continus sera assurée par les médecins des urgences, le centre hospitalier continue à chercher un médecin remplaçant afin d’assurer la continuité de son activité et la prise en charge des patients en toute sécurité », note la direction.
Les patients seront principalement orientés en fonction des prises en charge médicales et des souhaits exprimés vers le centre hospitalier de Saint-Affrique ou celui de Rodez.
