Millau. Football : Alfredo Perez serein et prêt pour le derby

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Alfredo Perez, entraîneur de l'équipe 1 du SOM Football. (Photo d'archives)

Samedi 4 février à 20h, le SOM Football accueille le voisin du Stade Saint-Affricain au Parc des Sports. C’est le troisième qui reçoit le deuxième. Deux équipes que 28 km séparent, et 1 petit point… 24 heures avant un match décisif pour la suite en championnat de R3 entre Millau et Saint-Affrique, le coach du SOM Football se livre pour Millavois.com.

Alfredo, quel bilan tirez-vous de cette première partie de saison ?

La satisfaction d’avoir encore beaucoup de choses à jouer. N’oublions pas que nous sommes les promus dans cette poule. Nous arrivons de D1 et nous avions des interrogations quant à cette nouvelle division plus élevée et au niveau de notre groupe qui devait s’élever aussi. On a rapidement constaté qu’on a su s’adapter. Le groupe a connu peu de mouvements et la confiance a été donnée au même effectif que celui de l’an passé, à quelques exceptions près. Nous avons réussi l’intégration de quelques jeunes et c’est un autre motif de satisfaction pour le club. On est donc à la maille, même si tout reste fragile !

A ce stade de la saison, Mazamet se détache, avec une belle équipe, composée de très bons joueurs. Ils ont fait le break sur tout le monde et sont les légitimes favoris.

Je constate qu’on n’a joué aucun tocard. Même ceux qui sont aujourd’hui en bas du classement ont un vrai fonds de jeu et sont difficilement manœuvrables.

Après, le classement reste anecdotique. D’ici fin mars, chaque équipe saura ce qu’elle joue vraiment. Nous jouons le ventre mou, le maintien voire l’accessit. Tous les scénarios sont encore envisageables, car en 2-3 matchs tout le classement peut radicalement changer suivant le résultat.

Ce qui est sûr, c’est que le classement n’est pas un sujet pour moi. Ni dans mon management ni dans mes causeries ! »

Alfredo Perez

Un derby, cela signifie quoi pour vous ? Et quels en sont les enjeux ?

C’est un derby plus pur eux que pour nous. Quand je vois sortir le calendrier en début de saison, ça n’est pas une date que je coche particulièrement. Pourquoi Salles-Curan ne serait pas un derby aussi ?

« L’enjeu, ce sont les 3 points. Simplement. »

Face à un adversaire qui est devant nous au classement, qui est à sa place et qui est à la même place que l’an passé à la même époque. Saint-Affrique est le club le plus ancien dans cette division, ils en ont une excellente connaissance. Ils ont de bons joueurs expérimentés, et un très bon coach. Les deux clubs se connaissent très bien, les joueurs aussi.

Est-ce malgré tout un match particulier, peut-on encore parler de rivalité ?

Non. Il n’y aura rien de plus à gagner sur ce match que sur les autres. Trois points pas plus. Peut-être moins. On ne gagnera pas de point en plus si on bat Saint-Affrique.

Au vu de la qualité de l’adversaire, une chose est sûre, il nous faudra optimiser les nôtres. Les questions de rivalité, je ne me préoccupe pas de ça. Ça ne m’intéresse pas. On peut toujours le craindre quand on se déplace, mais pas chez nous. Encore une fois, ce sera 11 joueurs contre 11 autres, qui voudront tous les meilleurs résultats possibles.

On a bien quelques indicateurs issus sur nos dernières confrontations, mais il faut faire attention à ne pas donner trop d’importance à ce match. Pour autant, et j’en suis bien conscient, c’est toujours difficile de maîtriser ce qui se passe côté public sur le bord de la main courante ou en tribune. Il y aura malheureusement toujours des énergumènes pour donner une autre valeur à ce qui n’est et ne restera qu’un match de football amateur.

A l’aller à Saint-Affrique, nous avons été bien reçus par les dirigeants, tout s’était très bien passé entre les joueurs, et les staffs. Et ils seront très bien reçus demain à Millau, nous y tenons. »

Alfredo Perez

Quelles sont les dernières informations sur le groupe millavois avant ce match ?

Ce groupe se connaît très bien. C’est une bande de copains qui a joué ensemble en jeunes. Comme on le dit souvent, le groupe vit bien. Ils sont très concernés. Je me retrouve parfois dans un choc générationnel sur certains sujets. Nous consommons le football de façon différente aujourd’hui qu’il y a 20 ans. Il m’arrive de regretter qu’ils soient moins passionnés que moi par le football. C’est donc à moi de m’adapter. Mais je me régale vraiment au contact de cette jeunesse. Il faut les connaître et les suivre, ils donnent du plaisir autour d’eux et renvoient beaucoup de choses très positives.

Propos recueillis par Nicolas Lefévère

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