« Un dissident est d’abord raillé, critiqué, quelquefois calomnié et, en général, bien plus tard honoré. Les exemples ne manquent pas :
– tel Raymond Canitrot, ce maréchal ferrant de Saint-Paul des Fonts devenu Maréchal des logis (Sergent) dans la garde républicaine. En 1944, pour défendre son pays, il estima plus utile de rejoindre la résistance (maquis Paul Claie) plutôt que de rester chez les gendarmes, quelquefois chargés par l’État de Vichy de rafler les juifs avant de les remettre aux nazis ou parfois même de fusiller des résistants comme cinq d’entre eux en mai 1944 au maquis des Glières dans le Vercors. Hélas, au cours d’une embuscade dans l’Hérault, il fut tué. Dernièrement, hommage lui a été rendu au cours d’une cérémonie à Saint-Paul des Fonts en le faisant parrain d’une promotion de 123 jeunes gendarmes.
– À la même époque, un autre gendarme, Louis Egron avait rejoint le maquis Aigoual/Cévennes où il fut victime de l’ennemi. Honneur lui a été rendu en baptisant de son nom la caserne de gendarmerie de Millau.
Comme on le voit, honorés, mais parfois bien tard !
Comment ne pas penser à d’autres dissidents, depuis trois ans, résistant à la doxa officielle covid, calomniés eux aussi : complotiste, extrême droite, charlatan, malgré, pour certains, un curriculum médical impressionnant. Dans combien de temps, leur rendra-t-on honneur et aussi justice, car, n’oublions pas que ces 15 000 soignants sont privés de salaire depuis 15 mois, sans droit au chômage, suite à une décision aussi scandaleuse et infondée de l’État français, le seul au monde à ne pas être revenu en arrière, en présentant des excuses publiques. À l’époque il y avait aussi des « indésirables », franc-maçons et communistes pourchassés, arrêtés, internés et démis de leurs fonctions au sein de l’administration. Aujourd’hui, ces indésirables sont des soignants… alors qu’il en manque tant.
C’est étrange comme l’histoire peut se répéter… On a vu dans la presse locale un article sur l’hôpital Mage où quatre religieuses qui n’avaient pas voulu prêter serment en 1794 ont été renvoyées de l’hôpital, déclarées suspectes et mises en prison ; elles aussi suspendues !
L’actualité commence à donner raison aux non-vaccinés déclarait à l’automne dernier le sénateur et médecin Alain Houpert. Faudra-t-il comme Irène Frachon attendre 12 ans pour que son combat contre le « Médiator » de Servier l’emporte ?
Et si l’histoire nous servait de leçon ? »
Léon Maillé
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