Millau en images : Le haut de la rue du Mandarous, en 1905

Marc Parguel
Marc Parguel
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Edouard Mouly la considérait, avec celle de La Capelle et la rue Droite, comme « aristocratique » : c’est-à-dire celles qui semblaient autrefois monopoliser le commerce de la ville. Elles affirmaient leur prééminence par la qualité de leur pavage. Elles avaient de beaux pavés carrés ou rectangulaires, tandis que leurs sœurs, plus modestes, se contentaient des gros cailloux du Tarn.

Tous les enfants et les habitants se sont assemblés face à l’objectif du photographe Adolphe Pélissou posant comme pour une photo de famille. Chacun arborant son large chapeau de paille (capèl de palha) pour se protéger des premières ardeurs du soleil. A gauche, la boucherie de Madame Connes, au-dessus, les corbeilles du primeur Léon Fraissinet. En face, le bureau de tabac de Monsieur Toulouse, que remplacera Adolphe Pélissou en 1909, et la biscuiterie Sahuguet.

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