Du 3 au 6 août, les associations de luttes locales et globales se réunissent à La Couvertoirade. Au programme : assemblée, tables rondes, conférences et animations autour des différents combats qui les animent.
Confédération Paysanne, Faucheurs/Faucheuses volontaires, Terres de luttes… tous seront réunis pour les Résistantes. « L’idée est venue d’un sentiment commun de se rencontrer et de s’organiser collectivement pour lutter », expliquent les protagonistes. En effet, les différents collectifs se donnent quatre jours pour débattre, discuter, et passer du temps ensemble sur le Larzac, une terre agricole historique, mais aussi un symbole de lutte. « On veut que le Larzac retrouve son côté rebelle pour quelques jours », déclare Christian Roqueirol, membre de la Confédération Paysanne.
Pendant ces quatre jours, les groupes de lutte se rassembleront au cours de tables rondes afin de parler de sujets d’actualité importants. Par exemple, le changement climatique, ou bien la réforme des retraites, mais aussi de phénomènes de société comme la métropolisation.
Les collectifs pourront aussi se regrouper en comités restreints, pour parler de causes qui leur sont chères durant des assemblées dédiées. Des ateliers ou des formations seront aussi disponibles, pour ceux qui veulent en apprendre plus sur des sujets actuels, « qui nécessitent une lutte ».
En outre, les différentes personnes présentes pourront assister à des conférences sur l’histoire de la lutte du Larzac, mais aussi sur des « dérives agricoles et alimentaires », comme les OGM. Les sujets d’actualité, particulièrement les réformes promulguées par le gouvernement, seront aussi au centre des débats. Pour rendre le rassemblement plus vivant, des animations et des espaces pour les enfants seront mis en place.
L’objectif final de l’évènement est de créer un « agenda des luttes » à soutenir collectivement durant les 6 mois suivants le rassemblement. Un des enjeux majeurs est aussi de ressortir de cet évènement avec une connaissance de luttes pas forcément connues de tous et de pouvoir les soutenir. Mais aussi de se servir de la matière créée pendant les quatre jours de réunion pour éditer un document audio, voire une brochure, afin de ne rien perdre de ce rassemblement inédit.
À travers ces rencontres, les collectifs souhaitent aussi montrer à l’opinion publique qu’ils sont unis, et peuvent agir ensemble. Pour ce rassemblement, 3.000 à 5.000 personnes sont attendues à La Salvetat. Sur place, des cantines locales et bio, ainsi qu’un terrain de camping seront proposés aux participants. Les principaux organisateurs appellent aussi les visiteurs à s’inscrire, car le nombre de places est limité.