Saint-Rome-de-Tarn. Lorsque le Dr Galzin était aussi radiologue

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Voilà pratiquement six mois que le docteur François Galzin, notre médecin de campagne s’en allait, ses 92 printemps accomplis. Aujourd’hui, à la veille de quitter la grande maison du docteur de l’avenue du Lévejac, sa veuve, Mireille Galzin a bien voulu interrompre les préparatifs de son déménagement, vers une maison près de la place du Ravelin pour nous ouvrir le bureau de son défunt mari.

C’est avec beaucoup d’émotion que nous avons traversé son cabinet de consultation où rien n’a changé pour accéder à son office de radiologie. Mazette ! Un cabinet de radio ! Combien de villageois ont eu connaissance de son existence ? Il est vrai qu’au fil des siècles, l’importante bâtisse édifiée en 1848 par le docteur de l’époque Eugène Fabre allait accueillir à sa suite trois générations de praticiens, Henri Fabre et André Fabre, dont deux seront de plus maires de la patrie de Monseigneur Affre.

Quant à lui, le docteur François Galzin, Mireille précise : « Il installa son premier cabinet le 1er juin 1964 dans les anciens locaux de l’hôtel du Midi géré par la famille Caumes sur la place du Terral. Quelques mois plus tard, il incorporera le corps des sapeurs-pompiers commandé par le lieutenant Henri Montés. Au décès du docteur André Fabre, il achètera la maison de l’avenue du Lévejac pour y loger sa famille et transférer ses consultations. Rapidement, il investira de ses deniers pour y adjoindre un équipement de radiologie. »

Une démarche innovante et avant-gardiste pour l’époque facilitant grandement ses diagnostics. En effet, selon la gravité de la chute ou de l’accident, il pouvait très rapidement établir son constat et entamer un protocole de soins en conséquence.

Le cabinet de radiologie du Dr Galzin (DR)

En refermant la lourde porte d’entrée de la maison du 5 avenue du Lévejac, c’est avec une légitime émotion l’occasion d’un bien sincère « Merci » au docteur Galzin qui, à sa cessation de service en janvier 2000 nous confiait : « Je suis un privilégié, car j’ai eu la chance de vivre à Saint Rome-de-Tarn et d’y pratiquer une passion dévorante : la médecine de campagne. Ce durant 35 ans 1/5, avec le sentiment d’une carrière professionnelle bien accomplie ».

Article original publié sur Millavois.com | Muse et Raspes du Tarn

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