La manifestation du 7 octobre à la salle René Rieux dont l’objectif était d’informer et de sensibiliser autour des dépistages des cancers a connu un franc succès. Cet espace a offert aux visiteurs la possibilité de rencontrer des acteurs de prévention, d’échanger, de s’informer et de se faire dépister directement sur place.
Pourquoi se faire dépister ?
L’objectif du dépistage est de pouvoir diagnostiquer un cancer à un stade précoce, même s’il ne produit pas encore de symptômes. Une prise en charge, très tôt, favorise les chances de guérison et limite les séquelles liées à la maladie et à certains traitements.
Quel dépistage ?
[highlight color= »yellow »]Dépistage du cancer du sein[/highlight] : Le dépistage des cancers du sein, c’est tous les 2 ans de 50 à 74 ans. Il consiste en une mammographie (radiographie des seins), associée à un examen clinique des seins (observation et palpation). Éventuellement, d’autres examens peuvent être nécessaires (par exemple une échographie, une radiographie complémentaire). Ces examens complémentaires sont courants et ne signifient pas nécessairement qu’il y a une anomalie.
Il vous est aussi recommandé de faire examiner vos seins (observation et palpation) au moins une fois par an par votre médecin traitant, votre gynécologue ou votre sage-femme, et de rester attentive à des modifications qui seraient inhabituelles : apparition d’une boule, modification de la forme ou de l’aspect de vos seins, du mamelon ou de l’aréole.
[highlight color= »yellow »]Dépistage du cancer du col de l’utérus[/highlight] : Le cancer du col de l’utérus est causé par des virus appelés “papillomavirus humains” (HPV).
Face à ce cancer, il y a deux moyens complémentaires d’agir :
[tie_list type= »checklist »]
- la réalisation d’un test de dépistage par votre médecin traitant, votre gynécologue ou votre sage-femme, pour les femmes. Le dépistage est recommandé tous les 3 ans entre 25 et 29 ans, puis tous les 5 ans entre 30 et 65 ans après 2 tests normaux réalisés à un an d’intervalle.
- la vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) pour les garçons et les filles entre 11 et 14 ans. Elle peut également être proposée en rattrapage jusqu’à 19 ans inclus.
[/tie_list]
[highlight color= »yellow »]Dépistage du cancer colorectal[/highlight] : Dépister ce cancer est simple grâce au test immunologique. Ce test rapide et efficace est à faire chez soi. Il s’adresse aux femmes et aux hommes, de 50 à 74 ans, invités tous les deux ans par courrier au programme national de dépistage du cancer colorectal et ne présentant ni symptômes, ni antécédents personnels ou familiaux de polype, de cancer ou de maladie touchant le côlon ou le rectum, ni facteurs de risque particulier.
Si vous n’avez pas reçu le courrier, vous pouvez récupérer votre kit de dépistage auprès de votre médecin traitant ou de votre pharmacien.
[highlight color= »yellow »]Dépistage de la peau[/highlight] : Les cancers de la peau (carcinomes et mélanomes) ne peuvent pas être « dépistés » au sens strict, puisqu’on ne peut pas les identifier avant l’apparition de symptômes, mais on peut les détecter au plus tôt en procédant à des examens réguliers de la peau.
Vous pouvez vous adresser à votre dermatologue pour toute inquiétude face à un grain de beauté. Certains médecins généralistes sont formés et peuvent réaliser cet examen de la peau.
Qu’est-ce qui augmente les risques de cancer ?
Outre l’âge et la prédisposition héréditaire, les principales causes du cancer en France sont le tabac, l’alimentation (et notamment le surpoids) et l’alcool.
L’inactivité physique est responsable de près de 3 000 nouveaux cas de cancers chez l’adulte pour l’année 2015. Une activité physique suffisante et régulière (30 minutes d’activité physique dynamique) est associée à une diminution du risque de cancer du côlon, du sein (avant et après la ménopause) et de l’endomètre.
Vous pouvez vous faire accompagner pour votre sevrage (tabagique, alcool…), pour un rééquilibrage alimentaire ou pour vous remettre en mouvement. Parlez-en à votre médecin traitant qui saura vous orienter vers le professionnel de santé adapté.
