Marie-Thé et Bernard ont invité les marcheurs d’Auriac à se joindre à eux, pour une escapade jeudi dernier sur le Lévézou. Partis du Bois du Four, 18 randonneurs ont pour objectif de rejoindre Saint-Léons, pays natal de l’entomologiste Jean-Henri Fabre et dont sa présence dans le passé a suscité la création d’un véritable palais pour les insectes : Micropolis.
Des chemins herbeux conduisent les randonneurs sur un haut plateau, revêtu de hêtres et de résineux, avec leurs taches sombres, contrastant avec le vert des prairies. La présence d’un dolmen permet de faire une pause. Le groupe poursuit son itinéraire à la rencontre de fermes et hameaux, jusqu’à La Cité des Insectes, dominant le si joli village de Saint-Léons.
Le temps de déguster le pique-nique à l’abri d’un tipi proposé gentiment par une bienveillante employée de Micropolis et un guide conduit les promeneurs à la maison natale de Jean-Henri Fabre, pour une visite approfondie. Un tour d’horizon sur son enfance vagabonde dû à l’instabilité de ses parents, la découverte de sa vocation de naturaliste, pour faire connaitre sa personnalité, sa vie, son œuvre, tant scientifique que littéraire et artistique.
Impossible de quitter Saint-Léons, village original par sa disposition en amphithéâtre, sans se rapprocher de son riche patrimoine. Son château récemment rénové, de nombreuses maisons typiques, des fontaines, des mesures à grains encastrées dans le mur de la halle, des sarcophages.
Saint-Léons n’étant qu’une étape, la randonnée se poursuit sur les bords de la rivière La Muse, pour découvrir un ancien moulin retapé et de très jolis sentiers ramènent le groupe à son point de départ. Un riche goûter élaboré par de très bonnes cuisinières récompense des efforts fournis durant cette belle journée, que l’ensemble des participants a appréciés.
