Millau. Aucune tombe de « Morts pour la France » ne doit disparaître des cimetières

Aurélien Trompeau
Aurélien Trompeau
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Ce mercredi 1er novembre, élus, représentants des autorités et anciens combattants se sont retrouvés au cimetière de l’Egalité pour honorer les combattants morts pour la France. C’est Bernard Rainero, responsable local du Souvenir français, qui a lu le message d’hommage aux morts.

« Voici venu le temps de la Toussaint. Ce temps de la mémoire, ce temps de l’hommage rendu à ceux de nos familles, qui ont disparu. Voici le temps, pour le souvenir français de partir à la rencontre du peuple de France. Nos cimetières communaux sont en effet des lieux d’histoire.

Chaque destin individuel est une partie de notre destin national . Nombre de tombes et de monuments aux morts nous rappellent tous ces héros qui ont donné leur vie pour notre patrie.

Comme on peut le lire sur une stèle commémorative : « Venus d’ici, venus d’ailleurs, ensemble ils sont morts au combat pour notre liberté ». À ceux qui ont dû affronter, la peur, la faim, le froid et enfin le sacrifice suprême, nous devons respect et reconnaissance. En ce 1er novembre, nous nous souvenons d’eux et nous nous recueillons devant leurs sépultures en pensant à tous les sacrifices qu’ils ont endurés pour notre salut. Il nous appartient de ne pas décevoir et de nous montrer à la hauteur de leurs engagements. La mission du Souvenir Français est de conserver leur mémoire et de lutter contre l’oubli. Vous connaissez tous cette phrase: « un peuple sans histoire est un peuple sans avenir.»

Dans ces conditions, notre mobilisation reste totale, aucune tombe de « Morts pour la France » ne doit disparaître des cimetières communaux, aucun monument ne doit être à l’abandon. Il en va de notre destin. Nous devons, également, être à l’écoute de l’opinion publique qui, aujourd’hui, accorde plus d’intérêt aux restes de combattants anonymes qu’à ceux de combattants connus.

Cela nous oblige, encore, à davantage d’implication. Vous comprenez bien que cette tâche immense nécessite des moyens humains et financiers importants. C’est pourquoi nous avons besoin de l’aide de toutes les bonnes volontés pour éviter un quelconque dépérissement de notre mémoire collective. Nous espérons pouvoir compter sur votre soutien ce dont nous vous remercions par avance. »

La cérémonie s’est ensuite poursuivie avec les dépôts de gerbes. L’hommage s’est clôturé avec le salut des élus et représentants des autorités aux portes-drapeaux.

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