Millau. La Caisse d’Epargne remet 5.000 € à l’association Croq’ la Vie pour offrir des massages aux malades du cancer

Yannick Périé
Yannick Périé
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« Ce n'est pas un chèque en bois », a promis Bernard Niel.

Ce mardi 14 novembre en début de soirée, Bernard Niel, président de la Société Locale d’Epargne du Sud-Aveyron, a remis un chèque de 5.000 € aux bénévoles de l’association « Croq’ la Vie, ensemble vivre autrement le cancer ».

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La Caisse d’Epargne, qui soutient de nombreuses associations locales (MJC, Jardins du Chayran, Aveyron Initiative, Myriade, Restos du Cœur ou encore plus récemment Radio Saint-Affrique…), a reçu avec un réel enthousiasme la demande d’aide de l’association qui aide depuis 2003 dans le sud Aveyron les personnes malades du cancer et leur entourage.

Plus qu’une simple subvention de fonctionnement, ce chèque permettra à Croq’ la Vie de financer en partie un atelier de massage énergétique en médecine traditionnelle chinoise, qui bénéficie actuellement à une quinzaine de personnes. « Les patientes sont enthousiastes, se félicite Laurence Michelutti, présidente de l’association. Ces femmes (nous n’avons pour le moment pas d’hommes) sont parfois en difficulté, parfois isolées… Notre but est aussi de refaire un lien, de rouvrir la communication avec leur entourage, de leur redonner confiance, de les re-autonomiser et au final les faire progresser vers la guérison, en accompagnant les traitements de radiothérapies ou chimiothérapies. »

Ce mardi 14 novembre dans les locaux de la Caisse d’Epargne, rue de la Capelle.

En pratique, Marie-Laure Caldier, masseuse en médecine traditionnelle à Saint-Affrique, se déplace chez les personnes malades. « Je ne travaille pas avec les aiguilles, explique-t-elle. Je travaille avec les mains, avec d’autres supports comme la ventouse. Il y a une approche psychologique avec un petit questionnaire, une grande écoute. À partir de là, c’est personnalisé et je commence le travail de massage par rapport à ce qui s’est passé en amont et par rapport à la demande de la personne. Il y a un suivi, une prise de conscience du corps et un travail à deux… »

« On fait actuellement environ un message par mois et par malade, et les gens en redemandent », sourit Laurence Michelutti.

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