Les employeurs de Millau Grands Causses invités à répondre à un questionnaire

Fanny Alméras
Fanny Alméras
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Les établissements Boissière à Saint-Beauzély, sont eux aussi confrontés à des difficultés de recrutement. Avec d'autres entreprises locales, ils avaient en 2023 organisé un job dating pour tenter de recruter.© Boissière et fils

Comme un peu partout en France, les entreprises du territoire Millau Grands Causses font face à des difficultés de recrutement. Pour tenter de pallier à ce problème et d’y apporter des solutions adaptées localement, une démarche de Gestion Territoriale des Emplois et Compétences (GTEC) a vu le jour.

La Communauté de communes Millau Grands Causses s’est emparée de ce nouvel outil à l’automne dernier accompagnée par le cabinet Ranstad RiseSmart. Après une phase de présentation est venue celle du diagnostic. Elle a commencé par une étude documentaire et continuera par des entretiens menés par Élodie Alinat qui pilote le projet et Pierre-Henri Cazal, auprès d’une vingtaine d’entreprises préalablement sélectionnées, tous secteurs confondus.

Aujourd’hui, les employeurs du territoire, entreprises, associations, secteur privé, structure publique… sont tous invités à répondre à un questionnaire en ligne avant le 11 février 2024. Pour Séverine Peyretout, conseillère déléguée à l’enseignement supérieur et à l’innovation, « l’intérêt est d’avoir un grand nombre de réponses pour avoir une vision la plus large possible pour établir ce diagnostic et même anticiper des besoins futurs »

Grâce aux réponses, un état des lieux sera fait autour de trois thèmes : l’attractivité du territoire, des entreprises et celle des filières et métiers. Les salariés seront également bientôt invités à répondre à un deuxième questionnaire actuellement en phase de finalisation.

Un plan d’actions

Ensuite, toutes les données seront croisées et traitées pour définir et mettre en place au printemps, un plan d’actions. L’élue insiste sur la nécessité de « rendre les pratiques des entreprises et le territoire, encore plus attractifs non seulement pour recruter, mais aussi pour garder les salariés ». « C’est une démarche qui n’engage pas que la Communauté de communes, elle engage aussi tout le tissu économique, nous n’avançons pas seuls », rappelle Séverine Peyretout qui reconnaît que la GTEC « ne va pas résoudre tous les problèmes ». « C’est un outil qui nous permettra de lever certains freins », déclare l’élue qui se dit toutefois « confiante, après un premier contact avec certaines entreprises ».

Le budget de cette démarche représente un coût de 36 000 € intégralement financé par la Région Occitanie.

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