« Aveyron, champ des druides », le nouveau livre du poète André Bolle (alias André Collet)

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André Bolle, le poète © Michel Dubar

Le poète belge André Bolle, âgé de 88 ans, réside depuis de nombreuses années au Mazéga et sous son nom de plume André Collet, il nous narre les personnages et la vie dans ce petit hameau de Saint-Rome-de-Tarn. Son livre, « Aveyron, champ des druides », est riche d’anecdotes mêlant le réel, le surnaturel, la mythologie grecque ou romaine, les histoires de sorciers…

« La vigne, la sorcellerie, les Celtes et le christianisme sont les clefs d’un peuple, explique l’auteur. Sous la vigne, on trouve des tombes. Enterré en Aveyron, ce que les Celtes appellent « champ des Druides » était en réalité leur camp retranché. Les fées y épousent des sorciers, les nains y naissent dans des gouffres… Je crois à leurs contes et légendes animés d’une vie plus réelle que la vraie ».

On y trouve pêle-mêle des personnages réels du village et des environs, des histoires vraies telle celle de la petite Bertrand qui a perdu son bras emporté lors d’un orage, Pablo le vigneron, Ballard et Taupin, René et sa bosse, Marie et son chien… Le style très imagé, parfois fleuri, les descriptions vives, les mots qui claquent, la poésie qui transpire dans chaque phrase font de ce livre un récit poétique, vivant de la vie de notre village alternant le passé, le présent et même le futur. La lecture vous emporte dans les méandres de la pensée de l’auteur.

Il vous sera possible de rencontrer ce personnage riche en couleurs et en émotion lors de vos promenades le long du Tarn dans ce joli hameau médiéval quand la saison est plus chaude.

Une agora à Saint-Rome-de-Tarn

André Bolle est aussi le créateur d’une association qu’il préside et qui a pour but de créer dans différents pays d’Europe, des espaces publics destinés à rapprocher les peuples d’un même continent. Ces espaces qui s’inspirent des « agoras » de la Grèce antique ont pour but de permettre aux peuples des différents pays européens de se retrouver, de confronter leurs idées afin de démontrer que la démocratie est une force de notre continent.

L’emblème de cette association est l’arbre, qui est le symbole de notre appartenance à l’humanité et à son évolution. Les racines bien ancrées dans notre territoire et les branches représentant le développement vers le haut.

Il a permis l’organisation de concert à Saint-Rome et en Andorre, la mairie de Saint-Rome-de-Tarn a décidé de dédier une partie de la place du Ravelin à une sorte d’agora virtuelle qui sera le premier lieu européen destiné à la culture, aux arts, aux échanges d’idées et aux rencontres.

Cette idée utopique, inoffensive, un peu folle peut-être, sera peut-être le premier pas de cette petite commune du sud Aveyron vers la création d’une Europe des Nations…

Michel DUBAR

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