Ce jeudi 1er février, la personne qui avait volontairement mis le feu au Café restaurant culturel « Le Pic Vert » au mois de novembre dernier a été condamnée à deux ans de prison avec sursis probatoire et trois ans de mise à l’épreuve par le tribunal de Millau.
Cette peine est assortie d’une obligation d’indemnisation des victimes, d’une interdiction d’entrer en contact avec les responsables de l’établissement et d’une obligation de soins.
Le tribunal a donc reconnu l’accusée responsable de ses actes, mais a tenu compte du contexte dans lequel les faits se sont déroulés et retenu que « son discernement était altéré au moment des faits ».
L’avocat de la défense a évoqué « une vie personnelle très compliquée et une concomitance de nombreux facteurs qui l’ont amenée là », expliquant que sa cliente n’a jusqu’ici « jamais fait parler d’elle » et qu’elle a même « rassemblé de nombreuses attestations en ce sens ». « Elle n’a pas le profil d’une incendiaire, c’est un geste complètement isolé qui va aussi bouleverser sa vie », a rappelé Maître Bringer.
La partie civile représentée par Maître Buttet a toutefois tenu à rappeler qu’il ne fallait « pas se tromper de victime ». « Aujourd’hui, ce n’est pas elle qui subit les conséquences. Sept salariés sont sur le carreau et la SAS risque le dépôt de bilan », a déclaré l’avocate.