Jeudi 15 février, la séance du conseil municipal s’est ouverte sur le traditionnel « point du CCAS ». L’occasion pour Sylvie Martin Dumazer, l’adjointe aux solidarités, de confirmer que les quartiers du « cœur de ville » et de Beauregard avaient été retenus dans le cadre d’un « Contrat de ville », une « bonne nouvelle » qu’Emmanuelle Gazel avait annoncée lors des vœux de la MJC de Millau.
Un dispositif d’aide national qui encourage les actions dans les zones les plus précaires, avec comme trois objectifs : la cohésion sociale, le développement économique et de l’emploi, « Nous nous sommes positionnés sur quatre quartiers, a expliqué Sylvie Martin Dumazer. Cantarane et Malhourtet n’ont hélas pas été retenus, car ils sont associés à d’autres quartiers plus favorisés, dans un découpage administratif qui n’est pas le nôtre. En ce qui concerne Beauregard et le centre-ville, nous sommes éligibles, car le revenu médian y est de 11 600 euros, ce qui en fait le plus bas du département ».
Le plan d’action est en cours d’élaboration, il sera présenté lors d’un conseil municipal exceptionnel pour la Ville. « Il faudra redoubler d’efforts afin de décrocher les dotations, qui sont attribuées en fonction des projets envisagés », précise l’élue. La municipalité explique avoir déjà « réuni les partenaires institutionnels et associatifs ».
Éducation, emploi, insertion, aide aux associations, santé, culture, cadre de vie ou encore habitat, les leviers d’actions autorisés sont multiples. Si l’entrée dans ce dispositif a tout d’une bonne nouvelle, il met aussi en exergue la situation alarmante de certains quartiers de la commune. Ce contrat signé entre la collectivité et les services de l’État est valable six ans (jusqu’en 2030, inclus), avec une « clause de revoyure » en 2027.
Rendez-vous donc dans un peu plus d’un mois pour découvrir en détail les actions qui pourraient être mises en place.