Samedi 17 février, le « Collectif pour un cessez-le-feu à Gaza » s’est de nouveau rassemblé sur la place de la Capelle. A cette occasion, les membres du collectif ont communiqué un nouveau message en direct de Gaza du Dr Pascal André : « Pas de vêtements, pas d’eau pour se laver, pas de gants pour opérer, pas de désinfectants, on manque de tout. Il y a 100 personnes dans le service de chirurgie prévu pour 40 personnes. »
Ils ont ensuite déroulé sur la place de la Capelle les 4000 noms d’enfants tués à Gaza.
« À Gaza, tous les jours, depuis 130 jours, toutes les 10 minutes, un enfant meurt sous les bombes israéliennes, assure Élisabeth Lepetitcolin. Ces bombes qui tombent sur une population acculée, sans aucun abri, affamée, privée de soins, au rythme de 42 par heure. Ces bombes tuent aussi des parents : 9 par heure. Des journalistes, depuis 130 jours : 126. Du personnel soignant : 340. Du personnel de l’ONU : 156. Ces bombes détruisent aussi : 392 écoles et universités, 267 églises et mosquées, 360.000 bâtiments. 31 hôpitaux sur 35 ne fonctionnent plus du tout. »
« Pour que cesse le génocide, pour que la France exerce des pressions sur Israël », le « Collectif pour un cessez-le-feu à Gaza » invite à un vingtième rassemblement samedi 24 février à 15h à la Capelle.