Le député Jean-François Rousset nommé au conseil d’administration de l’ARS Occitanie

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Jean-François Rousset, député de l'Aveyron (photo d'archives).

Jean-François Rousset, député de la 3e circonscription de l’Aveyron, a été nommé membre du conseil d’administration de l’Agence régionale de santé (ARS) Occitanie, dont la première réunion a eu lieu ce mercredi 13 mars. Chirurgien retraité, le député a fait de l’amélioration des conditions d’accès à la santé dans l’Aveyron une priorité de son mandat.

« L’accès à la santé est un droit fondamental, assure-t-il. Depuis 2018 avec la suppression du numerus clausus nous avons opéré un changement de braquet. Maintenant nous devons aller dans le détail du système de soins pour qu’il redevienne un service public d’excellence, comme il l’a longtemps été dans notre pays ».

Membre de la Commission des Affaires sociales, Jean-François Rousset a notamment participé à la mise en œuvre des Communautés professionnelles de santé (CPTS) afin de remettre le patient au cœur du système de soins. Plus récemment, il est intervenu sur la reconnaissance des compétences des pharmaciens et des infirmiers, « pièces maîtresses d’un système de santé qui fonctionne normalement ». Le député préside également un groupe de travail sur la formation des soignants associant près de 20 députés. Son objectif est de former plus en s’appuyant sur les capacités de formations disponibles en dehors des grandes villes : « nous avons des compétences et nous devons les faire valoir ».

Convaincu que « la ruralité aveyronnaise à tous les atouts pour attirer des professionnels de santé », le député a aussi initié une option santé pour les élèves de Première et de Terminale du Lycée Jean Vigo dont il n’existe que deux exemples en France. Une nouveauté dont il veut faire la preuve de « la possibilité que nous avons de prendre des initiatives fortes localement ».

Il estime que sa nomination au Conseil d’administration de l’ARS est d’abord un moyen d’imposer un regard politique aux questions de santé régionale. En particulier pour faire le lien entre la réalité du territoire, l’Assemblée nationale et les Ministères. « La régularisation des médecins souhaitant s’installer chez nous doit par exemple être facilitée, confirme-t-il, on ne peut pas manquer de médecins et laisser traîner les demandes de celles et ceux qui souhaitent exercer chez nous ».

Plusieurs dossiers sont déjà en cours avec l’ARS, que ce soit le dossier de l’Hôpital commun Millau-Saint-Affrique ou plus localement pour acter le maintien de l’officine de pharmacie de Coupiac.

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