Bien surprenant et haut en couleur le ciel à la veille du 23 avril où le calendrier des postes affichait la fête de la Saint-Georges, énéré comme chevalier modèle et protecteur des femmes, déjà au IIIe siècle !
Cette date, dans le midi de la France, annonce la période des saints cavaliers : Saint-Georges (23 avril), Saint-Marc (25 avril) et Saint Eutrope (30 avril).
Quelques jours plus tard, voilà les saints de glace, en principe trois également : Saint-Mamert (11 mai), Saint-Pancrace (12 mai), Saint-Servais (13 mai).
Mais, serait-ce une conséquence du dérèglement climatique ? Deux noms de saints ont été rajoutés dans ce dicton : Saint-Yves (19 mai) et Saint-Urbain (25 mai) qui portent à cinq journées les risques de gelée tardive, de vagues de froid préjudiciables aux récoltes agricoles et jardinières.
Des croyances populaires certes, mais souvent résultantes du bon sens observé dans le milieu paysan. En cette fin de journée, ce cliché coloré du ciel « capturé » à Saint-Rome-de-Tarn par l’observateur illustrait les prochaines prévisions météorologiques.