Mercredi 29 mai 2024, le Jardin du Chayran a réuni ses adhérents et ses partenaires pour faire le bilan de l’année 2023 et parler des perspectives pour 2024.
Si l’on doit résumer en quelques mots cette année 2023, on peut retenir qu’après des années de fortes turbulences (incendie, Covid, reconstruction et investissements lourds…), le Jardin affirme ses choix stratégiques que sont la réussite de la transition professionnelle de ses salariés, la production dans le respect de l’environnement, une alimentation de qualité pour tous et le respect d’un bien être au travail pour l’ensemble des salariés.
Par contre, l’atteinte de ces objectifs ne peut se faire que dans un contexte économique serein qu’il est difficile d’obtenir avec des incertitudes permanentes sur un certain nombre de financements actuels.
Un chiffre d’affaires en hausse de 8%
Pour autant, le Jardin a montré qu’il consolidait son action que ce soit en termes de production de légumes (le chiffre d’affaires ayant encore augmenté de 8 % cette année) qu’en termes de transition vers l’emploi des salariés avec près de 75 % de sorties positives dont plus d’un tiers en emplois durables.
Ces bons résultats, il le doit à une bonne maîtrise de son outil de production, notamment avec de nouveaux investissements sur l’irrigation et à un renforcement de la relation avec les entreprises locales qui permet de trouver de l’emploi pour les salariés accompagnés.
Après une année 2022 déficitaire, le Jardin a réussi à retrouver un résultat positif pour le compenser.
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Des projets pour 2024
En termes de perspectives sur 2024, deux axes ont été évoqués par l’équipe du Jardin. Tout d’abord, le développement d’une offre de paniers de légumes directement dans les entreprises dans le cadre de leur politique RSE qui a permis de passer le cap des 300 paniers par semaine.
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Ensuite, la réflexion commune avec Tremplin pour l’Emploi et Trait d’Union pour mettre en place un dispositif pour des personnes encore plus éloignées de l’emploi que ceux déjà accueillis. Sur ce deuxième axe, il reste encore à passer l’écueil des financements qui, malheureusement, semblent de plus en plus limités pour accompagner des personnes en grande précarité qui sont malheureusement nombreuses sur le Millavois et le Sud Aveyron en général…