Mon attachement au Sud-Aveyron est indissociable de celui que j’ai pour notre République. C’est la double motivation de mon engagement dans l’élection législative pour représenter le Nouveau Front Populaire dans la 3e circonscription de l’Aveyron.
Né à Rodez, j’ai fait mes premiers pas à Saint-Martin-de-Lenne, le berceau de ma famille, et accompagné mes parents dans la lutte des paysans du Larzac. Il s’agissait alors de défendre une certaine idée de l’agriculture paysanne et de faire renaitre l’espoir sur tout le plateau et ses vallées. C’est tout ce que j’ai vécu dans ce territoire qui a motivé mon choix, comme tant d’autres avant moi, de revenir au pays et de m’installer à Millau où j’habite désormais et télétravaille de plus en plus.
C’est parce que j’ai été nourri à cette culture d’ouverture, de lutte et de solidarité, que je me suis engagé en politique. Militant socialiste, élu dans l’arrondissement des Aveyronnais à Paris, je suis codirecteur de l’observatoire du Sport de la Fondation Jean Jaurès et j’ai été conseiller de Raphaël Glucksmann durant la campagne des élections européennes. Nos liens sont étroits : nous partageons la vision d’une Gauche qui agit contre toutes les injustices et propose un cap clair en ces temps où toutes les boussoles s’affolent.
Le moment que nous vivons est historique, au plan national comme au plan local : voulons-nous laisser la circonscription à l’extrême droite ? Ce parti porte un projet qui va à l’encontre des valeurs forgées dans notre territoire, menace la République et ment aux classes populaires et aux classes moyennes en votant contre l’augmentation du SMIC, contre l’indexation des salaires sur l’inflation, contre le gel des loyers, contre le rétablissement de l’ISF. La campagne électorale qui s’ouvre, comme lors des élections européennes avec Raphaël Glucksmann, devra démasquer l’imposture sociale et le réel projet du Rassemblement national qui révèle une posture discriminatoire et xénophobe. L’extrême droite manipule les peurs.
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Face à l’extrême droite, le parti présidentiel est discrédité. Emmanuel Macron a été élu avec des voix d’électrices et électeurs de gauche pour faire barrage au Rassemblement national. Il a échoué, le RN est au plus haut. Depuis 2017, Emmanuel Macron a, dans le mépris et la brutalité, détricoté notre modèle social, mis à mal le principe d’égalité et divisé le pays.
C’est à la gauche qu’il revient de faire barrage à l’extrême droite, mais aussi de porter l’espoir d’une autre politique, sociale, démocratique et féministe. Pour cela il faut oser décliner des propositions qui correspondent aux besoins de notre territoire rural que les politiques publiques traitent mal.
Avec Clément Carles, mon suppléant, nous mettrons en avant non pas la valeur travail, mais la valeur du travail. C’est d’abord le travail qui paie en revalorisant les salaires, en commençant par ceux des métiers du lien et du soin – infirmières, auxiliaires de vie, éducateurs spécialisés, AESH… mais aussi en permettant aux agriculteurs de vivre dignement de leur travail, et donc en protégeant nos productions contre la concurrence déloyale. C’est également l’amélioration des conditions de travail et le bien vivre au travail pour tous les salariés.
Nous soutiendrons le retour des services publics de proximité dans notre territoire. Cela commence par maintenir des classes et des écoles, mettre en place des aides pour que les jeunes puissent poursuivre leurs études en prenant en compte le coût du transport et du logement. C’est mettre fin aux déserts médicaux pour permettre l’accès de chacun aux soins, en ville ou à l’hôpital. C’est réhumaniser les services en maintenant des agents de guichet pour aider aux démarches et à la résolution des situations en temps réel.
Nous proposerons enfin de soutenir le tissu des TPE et des PME et plus généralement les créations d’emplois dans les filières qui seront au cœur de la transition écologique et sociale, de soutenir l’innovation, de mettre la coopération au cœur des projets de nos territoires. Une réforme fiscale plus juste mettra à contribution les ultrariches et les superprofits pour financer ce programme de justice sociale.
La campagne va être courte. Mais vous pouvez compter sur Clément et moi-même pour faire de ce temps trop court un moment de clarification politique, de défense républicaine et de mobilisation citoyenne.
Richard BOUIGUE
Candidat Parti Socialiste du Nouveau Front Populaire
3e circonscription de l’Aveyron
Clément CARLES
Candidat suppléant
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