La Cavalerie. Le colonel Thomas Riou laisse le commandement de la 13e DBLE au colonel Benjamin Brunet 

Fanny Alméras
Lecture 3 min.
Le colonel Thomas Riou et le colonel Benjamin Brunet.

Le colonel Benjamin Brunet deviendra officiellement le 52e chef de corps de la 13e DBLE lors de la passation officielle jeudi 20 juin en matinée.

La veille, dans la salle d’honneur régimentaire, le colonel Thomas Riou cédait déjà sa place au colonel Benjamin Brunet, sous le regard de leurs illustres prédécesseurs qui ornent les murs. 

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Le colonel le sait depuis qu’il est arrivé, il est « en CDD » sur le plateau du Larzac et devra poursuivre sa route ailleurs. C’est Paris qui sera sa prochaine destination, plus précisément la tête du PRAT, le Pôle de Rayonnement de l’Armée de Terre, subordonné au Chef d’État-Major. Il a pour mission de concevoir et piloter les actions de rayonnement, « convaincre le panel le plus large possible de la société civile de l’importance des enjeux de défense et particulièrement des enjeux de l’armée de terre », précise Thomas Riou. 

Pour lui, c’est une page qui se tourne, « comme le disait le poète, partir c’est mourir un peu », souligne-t-il. « C’est un vrai moment d’émotion, assurément quand on a mis son énergie, son cœur, son âme dans un endroit, quel que soit le métier, au moment de partir il y a toujours un peu d’arrachement, bien sûr, je laisserai un peu de moi-même ici, sachant qu’au moment où je clos ce chapitre de ma carrière, je tourne une vraie page ». Chef de corps est en effet le plus haut grade qu’on peut occuper en régiment. Pour lui, c’est une autre partie de sa carrière qui va commencer.

Le colonel Thomas Riou et le colonel Benjamin Brunet devant la statue du légionnaire de Bir-Hakeim, inaugurée le 7 juin par le général Burkhard.

« Un des plus beaux aspects de notre métier, c’est la richesse humaine qu’on peut trouver dans le commandement et notamment au contact d’une troupe comme la Légion Etrangère. C’est une expérience d’une richesse humaine incroyable. C’est un des aspects qui rendra cette page difficile à tourner, mais je n’ai aucun regret, je savais dès le début que ça allait durer deux ans. C’est aussi un travail qui demande beaucoup d’énergie. Je pense que tout ce que je pouvais et devais faire pendant ces deux ans, je l’ai fait et je l’ai mené à bien. Je suis heureux et serein quant à l’outil de combat que je confie au colonel Brunet ». 

Lorsqu’on lui demande s’il a un message pour son successeur, la devise de la 13 suffit à lui montrer la voie : « More majorum », « À la manière de nos anciens », exprime le regard vers le passé et la tension vers l’action future.

Jeudi 20 juin à 11h, la passation de commandement officialisera l’installation du nouveau colonel.

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