En décidant seul de la dissolution de l’Assemblée nationale, le Président de la République a commis un acte impardonnable et irresponsable.
Alors que la guerre sévit aux portes de l’Europe, que la France organise sur son sol les Jeux olympiques, alors que le poids de l’extrême droite a progressé au sein du Parlement européen, alors que la France connait une crise économique et sociale à bas bruit, par son geste, le Président de la République ouvre grand les portes de l’Assemblée nationale à l’extrême droite.
Face au risque que fait courir le Rassemblement National, la France avait besoin de calme, de solidité, de stabilité, de sérénité, le Président de la République n’a pas été à la hauteur de sa fonction en prenant une décision insensée.
Face à ce contexte chaotique, dans un pays divisé, l’ensemble des gauches a décidé de s’unir pour donner la possibilité aux Français de choisir une autre alternative aux votes en faveur du Rassemblement National ou d’un camp présidentiel largement discrédité.
Le Front Populaire est né de la nécessité de faire barrage à l’extrême droite dès le premier tour. Le rassemblement des gauches s’est réalisé en mettant de côté les divergences pour aller à l’essentiel : la bataille des valeurs.
À la différence des candidats du camp présidentiel, nous ferons toujours appeler à battre un candidat d’extrême droite face à la droite. Le Front Populaire, c’est aussi un programme qui replace la santé, l’éducation, les retraites, l’Europe, la démocratie au cœur de l’action publique.
Kateline Durand, conseillère départementale de Tarn-et-Causse
Graziella Piérini, conseillère départementale d’Enne et Alzou
Edmond Gros, conseiller départemental de Tarn-et-Causse, maire de Séverac-le-Château
Sarah Vidal, conseillère départementale et conseillère municipale de Rodez
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