Législatives 2024 : Qui est Yolène Pagès, candidate suppléante de Jean-François Rousset ?

À l’approche des élections législatives anticipées, Yolène Pagès se présente comme la suppléante de Jean-François Rousset, le député sortant Renaissance. Ingénieure agronome et agricultrice, Yolène Pagès est profondément enracinée dans le milieu rural et agricole, deux secteurs qu’elle défend avec passion.

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Lundi 24 juin, Jean-François Rousset et Yolène Pagès étaient présents sur le marché de Réquista. (DR)

  • Vous êtes candidate suppléante de Jean-François Rousset, député sortant, pour les prochaines élections législatives anticipées. Pourquoi s’engager aujourd’hui ?

Yolène Pagès : Je me suis engagée dans les dernières élections européennes. J’étais candidate à la 35e place sur 81 sur la liste Besoin d’Europe. Je suis du milieu rural et agricole et l’Europe a un impact direct sur notre quotidien. Ingénieure agronome, j’ai été lauréate d’une bourse qui m’a donné la chance d’aller voir d’autres agricultures à l’international. L’agriculture a perdu un de ses représentants lors de cette élection du 9 juin, avec Jérémy Decerle qui n’a pas été réélu. Avec la dissolution décidée par le Président de la République au lendemain de ces résultats, il m’a semblé logique de poursuivre mon engagement auprès de Jean-François Rousset. Et représenter notre agriculture. Nous nous connaissons depuis près de 10 ans et je sais son travail pour le territoire.

  • Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

J’ai 36 ans et je suis originaire d’une famille d’agriculteurs sur la commune de La Selve près de Réquista. Je vis en couple avec un éleveur laitier de Pont-de-Salars. Aujourd’hui, je mène de front deux métiers : agricultrice sur la ferme familiale et conseillère agricole à l’ADASEA (Association de Développement de l’Agroécologie et des Services Environnementaux par les Agriculteurs).

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  • Quels sont les principaux défis que vous identifiez pour ce mandat ?

Il y a deux sujets qui me tiennent à cœur : l’agriculture, et nous traversons une époque charnière pour le secteur avec beaucoup de départs à la retraite et des transmissions, familiales ou non, qui ne sont pas toujours faciles.

C’est pourtant un très beau métier, plein de sens pour les générations à venir, et le pilier de la vitalité de nos campagnes. Maintenir le potentiel productif de l’agriculture pour assurer la souveraineté alimentaire est primordial mais nous devons aussi nous adapter au dérèglement climatique. Il n’y aura pas plus d’écologie avec moins d’agriculteurs.

Ensuite, le sujet de l’autonomie et du bien vivre à domicile lorsqu’on est handicapé et ou qu’on vieillit. Je rends hommage à tous les corps de métier qui sont mobilisés : aides ménagers, infirmiers, secrétaires, auxiliaires de vie, kinésithérapeutes, aides soignants, médecins. Ils contribuent grandement au maintien du tissu social de nos villages.

Je suis aidante familiale depuis 25 ans d’un de mes parents lourdement handicapé. Expérience qui m’a forgée et que je souhaite mettre à contribution au service des autres.

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