Fini le temps où un candidat fantasque amusait le public ; aujourd’hui c’est terminé. Même le personnage de Macron a disparu sur les affiches de beaucoup de ses candidats.
Le saccage du dossier « retraites », sa complaisance avec les riches et son mépris face aux démunis, plus sa gestion calamiteuse du covid avec la mise à bas de notre système de santé ont amené l’un de ses Premiers ministres, Édouard Philippe, à déclarer « qu’il a tué la majorité ».
Du coup, l’on s’est étonné de la montée du RN aux Européennes. En pourcentage, oui, mais en voix ce n’est pas évident puisque plus de la moitié de ses électeurs des dernières législatives sont partis à la pêche. Ce n’est donc pas le RN qui a progressé mais plutôt la majorité (et les autres) qui ont reculé. Sur Millau, l’ex-député de service s’accroche encore à son portefeuille (dans tous les sens du terme). N’aurait-il pas encore compris qu’il serait plus que temps de quitter ce navire présidentiel en perdition ?
Heureusement, la gauche regroupée présente un candidat méritant, encore peu connu ; mais les anciens du Larzac se souviennent bien de ses parents, militants actifs du comité Larzac Paris si souvent descendus sur le plateau en réunions mensuelles ou pour des actions. Richard Bouigue a d’ailleurs reconnu avoir passé des vacances dans des familles du plateau quand il était ado. Le voilà candidat dans la région que ses parents ont tant contribué à sauvegarder d’une destruction par l’armée.
Bienvenue au pays pour Richard Bouigue !
Léon Maillé
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