Le scrutin du dimanche 30 juin a placé l’extrême droite en tête au niveau national. En Aveyron, ses candidats se sont tous qualifiés pour le deuxième tour, loin de la tradition républicaine qui prévalait jusqu’alors dans notre département.
L’extrême droite est aux portes du pouvoir. Demain, c’est elle qui pourra nommer les Préfets, les directeurs d’hôpitaux, d’université, retirer arbitrairement le soutien financier aux associations ou aux collectivités, transformer les programmes scolaires en une vulgaire propagande, stopper l’aide militaire à l’Ukraine et favoriser une victoire de Poutine tout en affaiblissant l’Europe.
Il nous reste quelques jours pour empêcher ce scénario du pire. Nous le pouvons, à condition que chacune et chacun soit à la hauteur des événements, en balayant les petites lâchetés et les grands renoncements, pour ne regarder que l’essentiel.
Nous le pouvons, en disant clairement les choses et d’abord celle-ci : le pire danger pour la France est bien ce programme d’extrême droite, réactionnaire et xénophobe, climato-sceptique et socialement injuste, qui porte en lui une rupture radicale avec les valeurs de la République et notre idéal européen.
Nous le pouvons, en appelant ensemble, au-delà de nos différences et nos divergences, au rassemblement sans condition autour des candidat(e)s du Nouveau Front populaire, de la majorité présidentielle ou de la droite républicaine qui vont affronter le 7 juillet les candidats RN : ils deviennent dès ce soir les candidat(e)s de toutes les forces républicaines.
Nous le pouvons, en refusant avec force l’infamie du « ni-ni », qui est en fait le choix du déshonneur et de la résignation.
C’est pourquoi, dans la clarté la plus absolue, nous, conseillers régionaux aveyronnais de la majorité de Carole Delga, appelons les électeurs à faire barrage à l’extrême droite en utilisant les bulletins de :
Ce moment politique, par sa tension et sa gravité, appelle à la responsabilité et au dépassement. Il concerne bien entendu notre pays, son avenir, mais nous savons tous que l’Europe et le monde nous regardent. Comme une très grande majorité de nos concitoyens, nous refusons que la France soit salie à jamais.
Jusqu’à dimanche prochain, n’ayons qu’un seul parti : la France. Qu’un seul programme : la République.
Qu’un seul devoir : être debout et nous unir.
Signataires : Stéphane BERARD, Clément CARLES, Emmanuelle GAZEL, Marie LACAZE, Pascal MAZET, Christine SAHUET, conseillers régionaux
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