Rencontre avec la Millavoise de 18 ans, formée au Labo de Sébastien Crochard puis à l’École Nationale de Danse de Marseille, qui vit un rêve éveillé à l’occasion des Olympiades culturelles de Paris 2024.
Une expérience unique
Contactée après la première de ses trois représentations prévues, Angie a encore la voix qui pétille comme les yeux qui scintillent. L’effet « waouh » vécu lundi après-midi a du mal à retomber.
Avec les 40 danseurs de la célèbre troupe aixoise du Ballet PRELJOCAJ (issus du groupe Junior, du GUID et de la compagnie principale), elle vient d’ouvrir la première séquence du « Parc des champions », esplanade du Trocadéro.
Là, tous les deux ou trois jours, les champions olympiques viendront présenter leurs médailles au public amassé venu les saluer et fêter avec eux leurs performances. À chaque fois, ce grand rendez-vous populaire sera ouvert par un spectacle. Pendant 13 minutes, face à la Tour Eiffel et devant 13 000 spectateurs sportifs et fans de sports, Angie a offert une version revisitée du Lac de cygnes par le chorégraphe Angelin PRELJOCAJ. Un défi technique de faire danser 40 femmes et hommes sur cet immense podium tout en longueur, aux antipodes des plateaux classiques, vastes et profonds.
C’est un tableau maîtrisé depuis des mois, par chaque groupe de la troupe, mais répété seulement depuis trois jours par les danseurs convoqués pour ces représentations exceptionnelles.
« Je suis encore dans l’euphorie. Je ne réalise pas encore bien. On a été portés par un public très différent de d’habitude, avec une énergie incroyable dans un lieu extraordinaire. Unique ! » s’exclame Angie encore empreinte d’émotion.
L’après-JO ?
Mardi, elle dansera à nouveau avec sa troupe à La Villette, au Club France, avant de revenir mercredi au Trocadéro pour la deuxième session du « Parc des Champions ». Après avoir côtoyé lundi les rugbymen de l’équipe de France olympique à 7, les médaillés d’escrime, de judo, de VTT, elle continuera sur son nuage pendant deux jours. Après ? Vacances. Enfin !
Quittant le groupe « junior » du ballet aixois, dans lequel elle a passé un an, elle a le privilège d’intégrer la compagnie pour la saison prochaine. Une magnifique opportunité pour Angie et une très belle carte de visite pour elle, tant le ballet PRELJOCAJ est connu et reconnu sur la scène contemporaine.
« Je suis là où j’ai toujours rêvé d’être, » déclare-t-elle. Étoile parmi les stars, Angie continue de vivre son rêve et en profite pleinement.
Les représentations n’étant pas retransmises pour l’instant, pour voir Angie Armand et les autres danseuses et danseurs du Ballet Preljocaj, consultez leurs réseaux Facebook et Instagram.
