Actualité oblige, Millavois.com est allé à la rencontre de ces jeunes étudiants qui prennent sur leurs vacances pour participer aux Jeux olympiques de Paris 2024, au service de l’organisation.
Lenny Loubat à Paris
Lenny Loubat, 20 ans, est étudiant en marketing sportif. Dans la continuité de son stage de fin de 1re année effectué chez Teddy Pessot Consulting, il a accepté une mission pour les JO. « C’est une super opportunité pour moi, c’est le monde dans lequel je veux travailler, c’est l’occasion de rencontrer du monde et me faire une expérience professionnelle unique », commente-t-il.
Sa mission est à la fois glamour et dans l’ombre. Il est au service de sportifs, personnalités et journalistes dans le cadre d’un salon VIP privatisé pour des interviews et des rencontres par une grande entreprise américaine, au premier étage de la Tour Eiffel. Il accompagne, il rend service, il répond aux demandes et attentes, il résout leurs problèmes et répond à leurs questions.
« Je rencontre plein de sportifs, des professionnels du monde du sport, qui viennent de disciplines que je ne connaissais pas du tout, genre l’escrime par exemple, et qui sont absolument passionnants, ça fait partie de la magie des JO. »
Marjolaine Mougnibas à Marseille
Marjolaine Mougnibas, 22 ans, est en fin d’études en école d’ingénieurs. Elle a répondu à l’appel du Comité d’Organisation des JO en mars 2023 qui cherchait des bénévoles. Elle répond à des questionnaires de personnalité, développe ses expériences et CV de bénévole. Sa candidature pour le site de Marseille est finalement retenue en décembre 2024. S’en est suivi un séminaire pour les bénévoles à Paris.
À l’origine, elle devait être chauffeuse, pour transporter les sportifs et officiels en voiture entre gares, aéroports, hôtels, stade, etc. Finalement, à cause d’un excès de bénévoles sur cette mission, elle est rapatriée sur le service aux spectateurs à la Marina Olympique.
« Franchement, j’ai gagné au change, avoue-t-elle. Plutôt que passer la journée en voiture dans les bouchons marseillais, j’accueille plein de public, de sportifs, je suis sur un site exceptionnel. Je les renseigne, je les guide. Je me régale. »
Sa mission dure deux semaines, transport et logement à sa charge. « C’est plus que du bénévolat puisqu’au final ça me coûte de l’argent, mais ce que j’en retire humainement est tellement plus grand. »
Elle qui, de son propre aveu, ne connaissait rien au monde de la voile est conquise. « Des sportifs accessibles, simples, qui viennent à la rencontre du public, des spectateurs hyper sympas, c’est top ! », détaille-t-elle enjouée.
Une seule et même ambiance
Entre Paris et Marseille, une fois n’est pas coutume, c’est l’union de l’ambiance. Marjolaine et Lenny s’accordent pour dire que ces JO sont un moment extraordinaire à vivre.
« Les gens sont heureux. Ils ont le sourire, il y a une super entente, c’est comme un grand village mondial. Ça change de la vie parisienne d’habitude », explique Lenny.
« Toutes ces nationalités qui se rejoignent et font la fête ensemble et sont contentes d’être là, c’est incroyable », avoue Marjolaine qui, après avoir vécu les Journées Mondiales de la Jeunesse au Portugal l’an passé, enchaîne cette année avec les JO.
Qu’elle est belle cette jeunesse millavoise !