Du 22 au 25 août, une quinzaine de militants originaires de l’Aveyron ont participé aux « Amfis » de la France Insoumise à Valence, les universités d’été du parti.
Cet événement a rassemblé plus de 5 000 participants venus s’informer et se former à travers près de 150 ateliers, témoignages et conférences. Parmi les participants, une lycéenne de Millau a également pris part aux Amfis jeunes, un volet dédié aux moins de 25 ans qui a réuni environ 500 jeunes.
Les thématiques abordées étaient variées, permettant à chacun de se pencher sur des sujets de prédilection avec l’intervention d’experts nationaux. Laurent Alexandre, député de l’Aveyron, a animé deux ateliers bien suivis portant sur la ruralité, l’un axé sur le manque de soutien à la culture dans les départements ruraux, et l’autre sur l’abandon des services publics, pourtant jugés essentiels par les habitants de ces régions.
L’université d’été a également été marquée par des discussions sur la montée du Rassemblement National, notamment dans des zones rurales caractérisées par une faible insécurité et une présence limitée d’étrangers. Le rôle des médias et la responsabilité des discours officiels ont été des points d’analyse récurrents. La présence de groupuscules d’extrême droite violents en France et en Europe a aussi été évoquée, avec une critique de la réponse jugée insuffisante des pouvoirs publics. La question du génocide à Gaza et de l’indépendance de la Palestine a été abordée comme un sujet central de ces rencontres.
Un grand entretien a été organisé avec Lucie Castets, présentée comme candidate au poste de Premier ministre par le Nouveau Front Populaire (NFP). Cet entretien a attiré plus d’un millier de participants. Lucie Castets a exposé son engagement à mettre en œuvre le programme du NFP, axé sur des mesures de redistribution et de développement des services publics. Elle a également souligné son aptitude à respecter l’identité des différentes composantes du NFP, incluant partis, syndicats et associations.
Lors du meeting de clôture, des figures telles que Mathilde Panot et Manuel Bompard ont pris la parole pour mettre en garde le président Emmanuel Macron contre toute atteinte à la séparation des pouvoirs, un principe fondamental des grandes démocraties occidentales. Ils ont affirmé qu’en cas de non-respect de ce principe, une démarche de destitution pourrait être envisagée dès septembre, accompagnée d’une mobilisation populaire. Cette action serait, selon eux, un moyen de clarifier qui respecte les principes démocratiques en France.