Ce vendredi 6 septembre à 13h à Clichy-sous-Bois était donné le départ de la course sur route B (hommes), une épreuve de 127,8 km (soit 9 tours de 14,2 km, la plus longue de ces Jeux paralympiques) à laquelle prenait part un effectif réduit de douze cyclistes déficients visuels et leurs pilotes.
Le Millavois Elie de Carvalho, auréolé de sa médaille d’argent obtenue mercredi sur le contre-la-montre de cette même catégorie, était engagé avec son binôme Mickaël Guichard. Deux autres Français étaient en lice, Alexandre Lloveras guidé par Yohann Paillot (4e du contre-la-montre).
Favoris pour une nouvelle médaille paralympique, Elie de Carvalho et Mickaël Guichard, très à l’aise techniquement dans le pilotage, devaient se méfier en premier lieu des deux Néerlandais, Tristan Bangma et Vincent Schure.
« La gagne ou rien »
Parti aux avant-postes, le tandem De Carvalho / Guichard se retrouvait dans un groupe de quatre après deux heures de course avec Alexandre Lloveras (FRA), et ces deux diables de Néerlandais. Le podium allait se jouer entre eux.
Le sociétaire de l’US Colomiers et son pilote, ayant fait la course en tête de bout en bout, ont finalement joué d’une terrible malchance. Au bout de 2h50 de course, alors que les choses sérieuses allaient commencer et qu’ils étaient tout à fait en course pour le titre, un incident mécanique est venu tout gâcher. La chaine s’est bloquée, les deux Français ont dû réparer en laissant s’envoler, devant eux, leurs rêves de nouvelle médaille.
#Paris2024 | 😢🇫🇷 OH NON, PAS MAINTENANT, PAS APRÈS CE QU'ILS ONT FAIT …
Élie de Carvalho et Mickael Guichard déraillent dans ce dernier tour, alors qu'ils étaient dans le trio de tête. Que c'est dur …
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— francetvsport (@francetvsport) September 6, 2024Tristan Bagma arrive finalement en tête devant son compatriote Vincent Schure et le Français Alexandre Lloveras. Elie de Carvalho et Mickael Guichard arrivent en quatrième position, 1’37 après les médaillés d’or.
« On avait de bonnes chances de gagner, se désolait Elie de Carvalho à l’arrivée, visiblement très déçu. Les Hollandais étaient aussi très forts, mais on ne sait pas ce qu’il se serait passé si on n’avait pas eu ce déraillement. On se sentait très bien, on voulait gagner, c’était la gagne ou rien. Au final, c’est rien. »
