Après des mois de tergiversations et les désengagements de Kaufmann & Broad et d’Aveyron Habitat, Emmanuelle Gazel a annoncé des avancées, à présenter et valider ce soir en conseil municipal.
Initialement prévus au 26 septembre, certains sujets ont été avancés au 16 au cours d’un Conseil Municipal Exceptionnel, pour « ne plus perdre de temps », dixit Emmanuelle Gazel. Premier sujet concerné : le projet de l’Ayrolle.
Plus de 80 logements prévus
Exit les projets de résidences seniors envisagés avec Kaufmann & Broad, exit Aveyron Habitat également, le projet présenté au Conseil par Emmanuelle Gazel se veut à la portée des Millavois pour éviter les loyers entre 1400€ et 1600€ qui ne sont pas le cœur de cible de la population.
Le nouveau projet fait la part belle à la mixité sociale afin de faciliter le « parcours résidentiel des ménages Millavois », aux logements sociaux (51 logements prévus) et à l’accession à la propriété (33 prévus pour les primo-accédants).
Le promoteur retenu est Cogédim, la promesse de vente couvrira l’année 2025 pour la somme de 500.000 €, comme le compromis signé par la municipalité Saint-Pierre précédemment, pour une surface de 6500 m2. Aux dires d’Emmanuelle Gazel, le choix s’est porté du Cogédim, car ce sont « ceux qui ont rendu la copie la plus sûre pour les Millavois ».
Un nouveau cinéma sur l’Ayrolle ?
Grande nouveauté annoncée, incluse dans ce nouveau compromis de vente, la mairie envisage le déménagement du cinéma. Un emplacement plus visible, sur une avenue passante, un projet rénové aux normes et attentes actuelles.
L’étude sera rendue pour mars 2026 et permettra à la municipalité de s’engager, ou pas, dans ce projet demandé par la population millavoise. Si le montage n’est pas encore décidé (régie municipale, délégation de service public, privé, Société d’Economie Mixte), plusieurs scénarii sont d’ores et déjà envisagés, incluant le rachat du bâtiment actuel du cinéma pour y réaliser les travaux et mises aux normes nécessaires :
• Si l’étude de faisabilité est défavorable à l’installation d’un cinéma à cet emplacement, la mairie devra trouver un autre usage au bâti dans le cadre de l’aménagement de logements à réaliser sur l’arrière de la parcelle. Une autre solution pour le cinéma, notamment sur le site actuel, sera donc envisagée.
• Si l’étude de faisabilité est favorable, le promoteur profitera du bâti et donc de la surface pour son projet, sans surcoût d’acquisition, la mairie considérant que cela représente son soutien au futur cinéma.
Côté calendrier prévisionnel, la purge des recours des tiers prendra une bonne partie de l’année 2025, jusqu’août, afin d’aboutir à une vente définitive à signer début 2026.