L’Union Européenne donne son feu vert « pour abaisser le statut de protection du loup »

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(Photo d'illustration © DR)

Les États membres de l’Union européenne ont voté, mercredi 25 septembre, en faveur de l’abaissement du statut de protection du loup, malgré les protestations des associations environnementales.

Cette décision vise à passer d’une « protection stricte » à une « protection simple », permettant un contrôle plus souple de la population de loups, notamment via des quotas de chasse dans les régions où leur nombre est jugé excessif.

Cette mesure, qui a obtenu une majorité qualifiée à Bruxelles, doit encore être validée au sein de la Convention de Berne avant d’entraîner une modification de la législation européenne. La ministre allemande de l’Environnement, Steffi Lemke, a soutenu cette proposition, estimant que la croissance rapide des populations de loups ces dernières années rendait cette décision nécessaire pour les éleveurs.

Alors que la population de loups en Europe a atteint environ 20300 individus en 2023, les conflits avec les éleveurs se multiplient, relançant les débats entre défenseurs de la biodiversité et les acteurs du monde rural. Les associations écologistes, comme le WWF, dénoncent une décision politiquement motivée et plaident pour des solutions de cohabitation plus durables, telles que la protection des troupeaux avec des chiens ou des clôtures.

« C’est une première bataille gagnée »

« C’est déjà une victoire en communication, se réjouissent les éleveurs aveyronnais regroupés au sein du collectif « Le Cercle 12 ». Les médias relatent enfin la réalité que représente la prédation : « Il y a plus de 20 000 loups en Europe », « les attaques sont en augmentation », « les éleveurs souffrent », etc. et une victoire alors que 300 associations dites environnementales se sont mobilisées pour empêcher ce vote. De moins en moins de monde croit leurs fausses informations largement diffusées. L’abaissement de la protection, quand il sera effectif, permettra une vraie régulation et une révision du plan loup au niveau national. En 2019, notre nouvelle ministre de l’agriculture, Annie Genevard, s’est prononcée pour l’abaissement de cette protection. L’Europe est enfin lucide et cet abaissement est l’un des principaux objectifs de notre combat au Cercle 12 en plus d’accompagner les éleveurs victimes de prédations. C’est une première bataille gagnée, nous devons continuer de mettre la pression pour aller jusqu’au bout du processus. Tant que les attaques continuent, le combat continue… »

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