À 22 heures précises, sous les ordres du colonel Benjamin Brunet, chef de corps du régiment, la cérémonie débute, en présence du général Cyrille Youchtchenko, le « père Légion », commandant de la Légion étrangère (COMLE). Le silence de la nuit contraste avec la rigueur du cérémonial militaire. Revue des troupes, honneurs au drapeau, tout est pensé pour rappeler que l’histoire militaire française n’est pas une suite d’exploits isolés, mais une chaîne de transmission entre générations de soldats.

« Bir Hakeim n’est pas seulement un fait d’armes, c’est un socle doctrinal, un repère éthique », rappellera plus tard la ministre Mirallès dans son allocution. En juin 1942, dans le désert libyen, 3 700 hommes – majoritairement des légionnaires – ont résisté pendant seize jours …